De la scène à la ville. Modes de scène et modes de ville de Louis XVI aux Ballets russes

Par : Catherine Join-Diéterle
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  • Nombre de pages232
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids1.086 kg
  • Dimensions20,5 cm × 25,8 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-84742-534-5
  • EAN9782847425345
  • Date de parution18/09/2025
  • ÉditeurLe Passage

Résumé

Premier ouvrage à étudier les relations qu'ont entretenues au cours de l'histoire les modes de scène et les modes de ville, De la scène à la ville démontre l'influence prépondérante exercée dans ce domaine par le théâtre, lui-même parfois conquis par la mode présente en ville. De Louis XVI aux Ballets russes, quelles relations ont entretenu les modes de scène et celles de ville ? Premier ouvrage à traiter ce sujet, cette analyse démontre l'influence prépondérante exercée par le théâtre, même si, de temps à autre, la mode de ville a conquis la scène.
La migration des costumes de scène et de leurs motifs fut rarement directe, aussi chaque période a-t-elle imaginé des intermédiaires qui permettaient de tester les nouveautés. Le premier fut l'image : au XVIIIe siècle, ce fut le portrait, au XIXe siècle les gravures. Second intermédiaire, le bal costumé, à son apogée sous la Restauration - pensons au Quadrille de Marie Stuart organisé par la duchesse de Berry.
Ces bals offraient l'occasion d'expérimenter, par exemple, manches transparentes ou en gigot. Au cours de la seconde moitié du xixe siècle, la starisation de Sarah Bernhardt conduisit les femmes à adopter les modes que celle-ci avait lancées. Et à la fin du XIXe siècle, la photographie conjointement avec la presse tint ce rôle de médiateur : les photographes mettaient en scène actrices et dames de la haute société, au bénéfice de la haute couture.
Puis peu avant la Grande Guerre, ce fut un couturier, Paul Poiret, qui grâce aux fêtes et aux bals persans développa cette fonction d'intermédiaire entre les Ballets russes et la haute couture, contribuant à modifier la mode. Il fut suivi par une nouvelle révolution : on osa afficher sur scène des tenues sportives d'abord prônées par Nijinski dans Jeux puis par Chanel dans Le Train bleu. Au cours des années 1930, le développement du cinéma hollywoodien devint rapidement un concurrent sérieux pour les modes de théâtre : les stars américaines devinrent les modèles à suivre, mais c'est un autre sujet...
Premier ouvrage à étudier les relations qu'ont entretenues au cours de l'histoire les modes de scène et les modes de ville, De la scène à la ville démontre l'influence prépondérante exercée dans ce domaine par le théâtre, lui-même parfois conquis par la mode présente en ville. De Louis XVI aux Ballets russes, quelles relations ont entretenu les modes de scène et celles de ville ? Premier ouvrage à traiter ce sujet, cette analyse démontre l'influence prépondérante exercée par le théâtre, même si, de temps à autre, la mode de ville a conquis la scène.
La migration des costumes de scène et de leurs motifs fut rarement directe, aussi chaque période a-t-elle imaginé des intermédiaires qui permettaient de tester les nouveautés. Le premier fut l'image : au XVIIIe siècle, ce fut le portrait, au XIXe siècle les gravures. Second intermédiaire, le bal costumé, à son apogée sous la Restauration - pensons au Quadrille de Marie Stuart organisé par la duchesse de Berry.
Ces bals offraient l'occasion d'expérimenter, par exemple, manches transparentes ou en gigot. Au cours de la seconde moitié du xixe siècle, la starisation de Sarah Bernhardt conduisit les femmes à adopter les modes que celle-ci avait lancées. Et à la fin du XIXe siècle, la photographie conjointement avec la presse tint ce rôle de médiateur : les photographes mettaient en scène actrices et dames de la haute société, au bénéfice de la haute couture.
Puis peu avant la Grande Guerre, ce fut un couturier, Paul Poiret, qui grâce aux fêtes et aux bals persans développa cette fonction d'intermédiaire entre les Ballets russes et la haute couture, contribuant à modifier la mode. Il fut suivi par une nouvelle révolution : on osa afficher sur scène des tenues sportives d'abord prônées par Nijinski dans Jeux puis par Chanel dans Le Train bleu. Au cours des années 1930, le développement du cinéma hollywoodien devint rapidement un concurrent sérieux pour les modes de théâtre : les stars américaines devinrent les modèles à suivre, mais c'est un autre sujet...