De la prison à l'exil. Structures relationnelles et structures spatiales dans trois pièces d'Arrabal
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- Nombre de pages318
- PrésentationBroché
- Poids0.372 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,0 cm
- ISBN2-7078-1086-X
- EAN9782707810861
- Date de parution01/01/1986
- ÉditeurNIZET
Résumé
Fernando Arrabal (né en 1932), que l'on ose plus trop ranger parmi les auteurs espagnols ou français, laissera à la postérité une oeuvre colossale et exceptionnellement diversifiée : poète, cinéaste, peintre, essayiste, romancier, c'est sans doute au théâtre que son nom restera le plus lié. Un théâtre à la fois surréaliste, violent et burlesque, marqué par Jarry, Kafka ou Beckett. Théâtre difficile à saisir, et c'est tout le mérite du travail de Danièle de Ruyter-Tognotti d'en avoir tiré les enjeux profonds par l'analyse de trois pièces.
Et ils passèrent des menottes aux fleurs, Sur le Fil et La Tour de Babel) appartenant à ladite "troisième période" (à partir de 1968) caractérisée par le renforcement des dimensions politiques et sociales dans la dramaturgie arrabalienne. Chez Arrabal et dans toute son oeuvre, les rapports entre le réel et l'imaginaire sont absolument centraux et n'ont cessé d'évoluer. Co-fondateur, en 1962, du mouvement Panique avec Roland Topor, Christian Zeimert et Alejandro Jodorowsky, on se doute que l'univers mental d'Arrabal est particulièrement singulier...
La question paradigmatique qui traverse l'analyse de Ruyter-Tognotti est donc presque naturellement celle-ci : quelle forme a pris la dialectique du réel et de l'imaginaire chez Arrabal à cette période et pour ces trois pièces ? Par l'analyse des structures relationnelles (rapports entre les personnages) et spatiales (les "lieux"), le repérage des fameux "éléments paniques" et le décryptage sémantique et sémiologique, Danièle Ruyter-Tognotti réussit non seulement à éclairer un théâtre énigmatique, mais aussi à donner au lecteur le goût d'y entrer ou celui de l'approfondir.
Et ils passèrent des menottes aux fleurs, Sur le Fil et La Tour de Babel) appartenant à ladite "troisième période" (à partir de 1968) caractérisée par le renforcement des dimensions politiques et sociales dans la dramaturgie arrabalienne. Chez Arrabal et dans toute son oeuvre, les rapports entre le réel et l'imaginaire sont absolument centraux et n'ont cessé d'évoluer. Co-fondateur, en 1962, du mouvement Panique avec Roland Topor, Christian Zeimert et Alejandro Jodorowsky, on se doute que l'univers mental d'Arrabal est particulièrement singulier...
La question paradigmatique qui traverse l'analyse de Ruyter-Tognotti est donc presque naturellement celle-ci : quelle forme a pris la dialectique du réel et de l'imaginaire chez Arrabal à cette période et pour ces trois pièces ? Par l'analyse des structures relationnelles (rapports entre les personnages) et spatiales (les "lieux"), le repérage des fameux "éléments paniques" et le décryptage sémantique et sémiologique, Danièle Ruyter-Tognotti réussit non seulement à éclairer un théâtre énigmatique, mais aussi à donner au lecteur le goût d'y entrer ou celui de l'approfondir.
Fernando Arrabal (né en 1932), que l'on ose plus trop ranger parmi les auteurs espagnols ou français, laissera à la postérité une oeuvre colossale et exceptionnellement diversifiée : poète, cinéaste, peintre, essayiste, romancier, c'est sans doute au théâtre que son nom restera le plus lié. Un théâtre à la fois surréaliste, violent et burlesque, marqué par Jarry, Kafka ou Beckett. Théâtre difficile à saisir, et c'est tout le mérite du travail de Danièle de Ruyter-Tognotti d'en avoir tiré les enjeux profonds par l'analyse de trois pièces.
Et ils passèrent des menottes aux fleurs, Sur le Fil et La Tour de Babel) appartenant à ladite "troisième période" (à partir de 1968) caractérisée par le renforcement des dimensions politiques et sociales dans la dramaturgie arrabalienne. Chez Arrabal et dans toute son oeuvre, les rapports entre le réel et l'imaginaire sont absolument centraux et n'ont cessé d'évoluer. Co-fondateur, en 1962, du mouvement Panique avec Roland Topor, Christian Zeimert et Alejandro Jodorowsky, on se doute que l'univers mental d'Arrabal est particulièrement singulier...
La question paradigmatique qui traverse l'analyse de Ruyter-Tognotti est donc presque naturellement celle-ci : quelle forme a pris la dialectique du réel et de l'imaginaire chez Arrabal à cette période et pour ces trois pièces ? Par l'analyse des structures relationnelles (rapports entre les personnages) et spatiales (les "lieux"), le repérage des fameux "éléments paniques" et le décryptage sémantique et sémiologique, Danièle Ruyter-Tognotti réussit non seulement à éclairer un théâtre énigmatique, mais aussi à donner au lecteur le goût d'y entrer ou celui de l'approfondir.
Et ils passèrent des menottes aux fleurs, Sur le Fil et La Tour de Babel) appartenant à ladite "troisième période" (à partir de 1968) caractérisée par le renforcement des dimensions politiques et sociales dans la dramaturgie arrabalienne. Chez Arrabal et dans toute son oeuvre, les rapports entre le réel et l'imaginaire sont absolument centraux et n'ont cessé d'évoluer. Co-fondateur, en 1962, du mouvement Panique avec Roland Topor, Christian Zeimert et Alejandro Jodorowsky, on se doute que l'univers mental d'Arrabal est particulièrement singulier...
La question paradigmatique qui traverse l'analyse de Ruyter-Tognotti est donc presque naturellement celle-ci : quelle forme a pris la dialectique du réel et de l'imaginaire chez Arrabal à cette période et pour ces trois pièces ? Par l'analyse des structures relationnelles (rapports entre les personnages) et spatiales (les "lieux"), le repérage des fameux "éléments paniques" et le décryptage sémantique et sémiologique, Danièle Ruyter-Tognotti réussit non seulement à éclairer un théâtre énigmatique, mais aussi à donner au lecteur le goût d'y entrer ou celui de l'approfondir.

