De la médecine chez Sade. Disséquer la vie, narrer la mort

Par : Armelle St-Martin
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  • Nombre de pages414
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.68 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-7453-1957-9
  • EAN9782745319579
  • Date de parution01/05/2010
  • CollectionLes dix-huitièmes siècles
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

La Nouvelle Justine et l’Histoire de Juliette reprennent les deux aspects de la médecine du XVIIIe siècle. La médecine est d’abord discours théorique. L’une des manifestations de ce savoir concerne les questions liées à la vie. Mais la médecine des Lumières comporte aussi une praxis qui côtoie, dans sa manipulation des corps, la maladie et la mort. La Nouvelle Justine réactualise les débats et les connaissances sur la vie, dans l’espace de la dissertation philosophique. Celle-ci entreprend une dissection des organes génitaux, accorde une attention particulière aux cas tératologiques, prend position sur l’origine de l’embryon et élabore une théorie du développement humain de l’enfance à la vieillesse. La dissertation, espace habituellement figé, acquiert un dynamisme par la nature médicale de ces questions et par l’approche subversive adoptée par Sade. Dans l’Histoire de Juliette, sa démarche d’écrivain continue à intégrer et à déformer les connaissances médicales. Ces dernières sont mises au service de la mort, moteur de la narration. Les éléments phares de la médecine clinique, que l’on songe à la recherche des signes vitaux ou à la pathologie des humeurs, servent à transformer la mort en spectacle.
La Nouvelle Justine et l’Histoire de Juliette reprennent les deux aspects de la médecine du XVIIIe siècle. La médecine est d’abord discours théorique. L’une des manifestations de ce savoir concerne les questions liées à la vie. Mais la médecine des Lumières comporte aussi une praxis qui côtoie, dans sa manipulation des corps, la maladie et la mort. La Nouvelle Justine réactualise les débats et les connaissances sur la vie, dans l’espace de la dissertation philosophique. Celle-ci entreprend une dissection des organes génitaux, accorde une attention particulière aux cas tératologiques, prend position sur l’origine de l’embryon et élabore une théorie du développement humain de l’enfance à la vieillesse. La dissertation, espace habituellement figé, acquiert un dynamisme par la nature médicale de ces questions et par l’approche subversive adoptée par Sade. Dans l’Histoire de Juliette, sa démarche d’écrivain continue à intégrer et à déformer les connaissances médicales. Ces dernières sont mises au service de la mort, moteur de la narration. Les éléments phares de la médecine clinique, que l’on songe à la recherche des signes vitaux ou à la pathologie des humeurs, servent à transformer la mort en spectacle.