De la dialyse à la greffe. De l'hybridité immunologique à l'hybridité sociale

Par : Ali Recham

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-56021-5
  • EAN9782296560215
  • Date de parution01/02/2012
  • CollectionSciences et Société
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La greffe est une liaison inédite mêlant le soi et le non-soi. Elle rapproche ainsi deux patrimoines génétiques; mais en même temps, dans ce rapprochement, ils se transforment en deux étrangetés éloignées l'une de l'autre. Un organe inconnu fait intrusion dans un corps devenu méconnaissable suite à une maladie lourde et contraignante. La greffe d'organe n'est pas un geste purement technique, elle introduit le paradigme du don; la symbolique de celui-ci déborde l'acte routinier et insuffle un élan de vie.
Parallèlement au patrimoine génétique, le don possède lui aussi la marque de sa singularité individuelle. La transplantation est également une intrusion symbolique. Elle confronte le greffé à son donneur. Le receveur est contraint de réguler son rapport, sa distance avec le donneur à la fois présent et absent, inconnu et familier. Contrairement à d'autres opérations, la greffe ne s'arrête pas avec la sortie du malade indemne du bloc opératoire, elle demeure un saut continuel dans l'inconnu.
Elle exhibe la personne greffée et lui révèle constamment ses limites dans un contexte où ses repères chancellent. Elle met en jeu un double mouvement: la mort et l'élan de vie. Elle conjugue les contraires, les noue de manière inextricable et assigne à la personne greffée un état d'hybridité.
La greffe est une liaison inédite mêlant le soi et le non-soi. Elle rapproche ainsi deux patrimoines génétiques; mais en même temps, dans ce rapprochement, ils se transforment en deux étrangetés éloignées l'une de l'autre. Un organe inconnu fait intrusion dans un corps devenu méconnaissable suite à une maladie lourde et contraignante. La greffe d'organe n'est pas un geste purement technique, elle introduit le paradigme du don; la symbolique de celui-ci déborde l'acte routinier et insuffle un élan de vie.
Parallèlement au patrimoine génétique, le don possède lui aussi la marque de sa singularité individuelle. La transplantation est également une intrusion symbolique. Elle confronte le greffé à son donneur. Le receveur est contraint de réguler son rapport, sa distance avec le donneur à la fois présent et absent, inconnu et familier. Contrairement à d'autres opérations, la greffe ne s'arrête pas avec la sortie du malade indemne du bloc opératoire, elle demeure un saut continuel dans l'inconnu.
Elle exhibe la personne greffée et lui révèle constamment ses limites dans un contexte où ses repères chancellent. Elle met en jeu un double mouvement: la mort et l'élan de vie. Elle conjugue les contraires, les noue de manière inextricable et assigne à la personne greffée un état d'hybridité.
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