De la destruction

Par : Amandine André

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  • Nombre de pages112
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.1 kg
  • Dimensions12,0 cm × 17,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-84761-732-0
  • EAN9782847617320
  • Date de parution18/01/2016
  • ÉditeurAl Dante (Editions)
  • PréfacierMichel Surya

Résumé

Une suites de textes (10 courtes proses narratives) comme une traversée du malheur, expérimentant le malheur en langue. En langue trouver ce qui persiste de la destruction, chercher quand bien même une forme, aussi informe puisse­t­elle être, une forme dans la quelle rage et malheur, destructions et survivances puisse se tenir malgré tout. Altération du sens, enroulement de voix, fureur et folie, corps amoindris et humiliés, spectres et chairs amassées, il s'agit de se peupler du tout­autre.
Tenter de traverser un péril toujours reconduit. Michel Surya écrit dans sa préface qui ouvre cet ouvrage : Tout y est déjà joué, jeté. Jeté au trou dont parle Bataille, dans lequel tomber et dont ne plus pouvoir sortir. La littérature s'y trouve toute, qu'on ne trouve (presque) plus nulle part. Question de tension, avant de l'être de la langue (ce qu'on croit d'abord, mais se méprenant). La tension perd, avant que la langue ne perde.
Maudit avant que la langue ne maudisse. La tension ou l'angoisse. Si c'est de perdition qu'il est question dès lors qu'il est question de littérature. Si c'est de malédiction. Et s'il revient à la littérature de recueillir la perdition, qui n'a plus où se perdre – comme je le crois. De recueillir la perdiction. Etrange " recueil " ou " recueillement ", qui distingue entre littérature et littérature.
Qui désigne celle-ci parmi toutes celles qu'il est donné de lire, qui sont si absolument sans miracle, où l'on ne tombe plus, ou dont on se relève comme d'un trou qui ne serait pas assez profond.
Une suites de textes (10 courtes proses narratives) comme une traversée du malheur, expérimentant le malheur en langue. En langue trouver ce qui persiste de la destruction, chercher quand bien même une forme, aussi informe puisse­t­elle être, une forme dans la quelle rage et malheur, destructions et survivances puisse se tenir malgré tout. Altération du sens, enroulement de voix, fureur et folie, corps amoindris et humiliés, spectres et chairs amassées, il s'agit de se peupler du tout­autre.
Tenter de traverser un péril toujours reconduit. Michel Surya écrit dans sa préface qui ouvre cet ouvrage : Tout y est déjà joué, jeté. Jeté au trou dont parle Bataille, dans lequel tomber et dont ne plus pouvoir sortir. La littérature s'y trouve toute, qu'on ne trouve (presque) plus nulle part. Question de tension, avant de l'être de la langue (ce qu'on croit d'abord, mais se méprenant). La tension perd, avant que la langue ne perde.
Maudit avant que la langue ne maudisse. La tension ou l'angoisse. Si c'est de perdition qu'il est question dès lors qu'il est question de littérature. Si c'est de malédiction. Et s'il revient à la littérature de recueillir la perdition, qui n'a plus où se perdre – comme je le crois. De recueillir la perdiction. Etrange " recueil " ou " recueillement ", qui distingue entre littérature et littérature.
Qui désigne celle-ci parmi toutes celles qu'il est donné de lire, qui sont si absolument sans miracle, où l'on ne tombe plus, ou dont on se relève comme d'un trou qui ne serait pas assez profond.
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