De la Comédie-Française au Carmel : la vocation de Marie-Jeanne Gautier au siècle des Lumières

Par : Heather Krasker
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  • Nombre de pages540
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.72 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-7453-6340-4
  • EAN9782745363404
  • Date de parution27/05/2025
  • CollectionLes dix-huitièmes siècles
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Rutilante actrice de la Comédie-Française à l'époque du Régent, concurrente d'Adrienne Lecouvreur, Mademoiselle Gautier (1692-1757) donne la réplique à son amant présumé, Quinault-Dufresne. Omniprésente sur les planches, cette libertine se convertit soudainement, quitte le théâtre puis le monde, pour finalement entrer chez les religieuses qu'elle avait " toujours haïes mortellement ". Mais quel est le motif de cette vocation étonnante ? Fervente carmélite lyonnaise, Marie-Jeanne-Augustine de la Miséricorde, qui endosse la triade conceptuelle ange-vierge-épouse, devient une femme anti-Lumières.
Elle s'exprime avec des accents de prophète à travers des cantiques qu'elle compose sur des airs de vaudevilles que l'on entendait à la Foire. Pénitente acharnée, elle rappelle à l'ordre ses soeurs jansénistes, correspond avec la reine Marie Leszczynska et des académiciens, sans laisser indifférents les membres des salons littéraires ; le récit de sa conversion se retrouve dans les papiers de Charles Duclos et, curieusement, une satire érotique s'en fait l'écho.
Symétrique inverse de la protagoniste La Religieuse de Diderot, cette femme artiste vient renouveler notre regard sur le siècle des Lumières.
Rutilante actrice de la Comédie-Française à l'époque du Régent, concurrente d'Adrienne Lecouvreur, Mademoiselle Gautier (1692-1757) donne la réplique à son amant présumé, Quinault-Dufresne. Omniprésente sur les planches, cette libertine se convertit soudainement, quitte le théâtre puis le monde, pour finalement entrer chez les religieuses qu'elle avait " toujours haïes mortellement ". Mais quel est le motif de cette vocation étonnante ? Fervente carmélite lyonnaise, Marie-Jeanne-Augustine de la Miséricorde, qui endosse la triade conceptuelle ange-vierge-épouse, devient une femme anti-Lumières.
Elle s'exprime avec des accents de prophète à travers des cantiques qu'elle compose sur des airs de vaudevilles que l'on entendait à la Foire. Pénitente acharnée, elle rappelle à l'ordre ses soeurs jansénistes, correspond avec la reine Marie Leszczynska et des académiciens, sans laisser indifférents les membres des salons littéraires ; le récit de sa conversion se retrouve dans les papiers de Charles Duclos et, curieusement, une satire érotique s'en fait l'écho.
Symétrique inverse de la protagoniste La Religieuse de Diderot, cette femme artiste vient renouveler notre regard sur le siècle des Lumières.