De la bénédiction juive sur le repas à l'eucharistie des nations. Du Matthieu araméen - années 40 à l'Evangile de Marc - années 70 apr. J.C.

Par : Francis Lapierre
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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.467 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-343-21034-6
  • EAN9782343210346
  • Date de parution13/10/2020
  • CollectionReligions et spiritualité
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Depuis deux siècles, la critique littéraire fait état d'épisodes ou de versets répétés dans le récit de Marc, l'évangéliste. Ce phénomène porte même un nom : les doublets de Marc. - les doublets (plus de 80 au total ! ) que l'on pensait limités autour des deux multiplications des pains, concernent en fait tout le texte. - Une disposition sur deux colonnes, livre un double message s'adressant à deux communautés successives : l'une issue du judaïsme, (autour de Jacques à Jérusalem ? ), l'autre, convertie du paganisme.
Ces remarques se limiteraient à la linguistique, si les deux communautés avaient célébré selon le même rite eucharistique... Il n'en est rien, comme le montre l'étude des scènes où Jésus multiplie les pains pour nourrir la foule. La communauté juive - celle de l'Evangile araméen de Matthieu le Publicain (autour de 40) - ne connaît que la bénédiction rabbinique sur le pain. Le pain et les poissons conjoints désignant la partie solide du repas.
La communauté de Marc (autour de 65) pratique deux actions de grâce, l'une sur le pain, l'autre sur les poissons distribués séparément... Entre les deux, Paul, dans sa Ire Lettre aux Corinthiens (55/56), réunit la bénédiction sur le pain au cours du repas, au faire mémoire grec - le levé de coupe - à la fin du repas, permettant ainsi aux deux communautés fondatrices de l'Eglise de retrouver un rite eucharistique commun.
Depuis deux siècles, la critique littéraire fait état d'épisodes ou de versets répétés dans le récit de Marc, l'évangéliste. Ce phénomène porte même un nom : les doublets de Marc. - les doublets (plus de 80 au total ! ) que l'on pensait limités autour des deux multiplications des pains, concernent en fait tout le texte. - Une disposition sur deux colonnes, livre un double message s'adressant à deux communautés successives : l'une issue du judaïsme, (autour de Jacques à Jérusalem ? ), l'autre, convertie du paganisme.
Ces remarques se limiteraient à la linguistique, si les deux communautés avaient célébré selon le même rite eucharistique... Il n'en est rien, comme le montre l'étude des scènes où Jésus multiplie les pains pour nourrir la foule. La communauté juive - celle de l'Evangile araméen de Matthieu le Publicain (autour de 40) - ne connaît que la bénédiction rabbinique sur le pain. Le pain et les poissons conjoints désignant la partie solide du repas.
La communauté de Marc (autour de 65) pratique deux actions de grâce, l'une sur le pain, l'autre sur les poissons distribués séparément... Entre les deux, Paul, dans sa Ire Lettre aux Corinthiens (55/56), réunit la bénédiction sur le pain au cours du repas, au faire mémoire grec - le levé de coupe - à la fin du repas, permettant ainsi aux deux communautés fondatrices de l'Eglise de retrouver un rite eucharistique commun.
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