De la beauté comme violence. L'esthétique du fascisme français, 1919-1939
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- Nombre de pages390
- PrésentationBroché
- Poids0.51 kg
- Dimensions14,0 cm × 23,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-7606-1959-1
- EAN9782760619593
- Date de parution21/10/2004
- CollectionSocius
- ÉditeurPU Montréal
Résumé
Y eut-il, entre 1919 et 1939, un fascisme proprement
français ? Oui, contrairement à ce qu'affirme depuis
longtemps l'historiographie française. La base de ce fascisme était-elle idéologique ? Non, affirme Michel Lacroix : elle était d'abord esthétique. Son ouvrage vise à montrer que tout du fascisme naît de l'esthétique ou y aboutit. Les discours, les pratiques symboliques et les textes littéraires ne cessent de le répéter " Qui dit fascisme dit avant tout beauté " (Benito Mussolini). Qu'est-ce qu'un chef ou un héros pour les artistes fascistes ? Quelles valeurs cherchent-ils à promouvoir chez les jeunes en Allemagne, en Italie et en France ? À quel spectacle politique consacrent-ils leurs efforts ? Voilà les trois
principales questions auxquelles répond Michel Lacroix.
Pour y arriver, il est allé relire Drieu la Rochelle et Céline, mais il s'est aussi intéressé au scoutisme et à l'olympisme, à la sculpture comme au cinéma. C'est ce qui lui a permis de comprendre les rapports troubles du pathos, de l'exhibition, du sublime, de la violence et de la mort dans le fascisme français de l'entre-deux-guerres.
Y eut-il, entre 1919 et 1939, un fascisme proprement
français ? Oui, contrairement à ce qu'affirme depuis
longtemps l'historiographie française. La base de ce fascisme était-elle idéologique ? Non, affirme Michel Lacroix : elle était d'abord esthétique. Son ouvrage vise à montrer que tout du fascisme naît de l'esthétique ou y aboutit. Les discours, les pratiques symboliques et les textes littéraires ne cessent de le répéter " Qui dit fascisme dit avant tout beauté " (Benito Mussolini). Qu'est-ce qu'un chef ou un héros pour les artistes fascistes ? Quelles valeurs cherchent-ils à promouvoir chez les jeunes en Allemagne, en Italie et en France ? À quel spectacle politique consacrent-ils leurs efforts ? Voilà les trois
principales questions auxquelles répond Michel Lacroix.
Pour y arriver, il est allé relire Drieu la Rochelle et Céline, mais il s'est aussi intéressé au scoutisme et à l'olympisme, à la sculpture comme au cinéma. C'est ce qui lui a permis de comprendre les rapports troubles du pathos, de l'exhibition, du sublime, de la violence et de la mort dans le fascisme français de l'entre-deux-guerres.