De l'immobilité

Par : Bernard Noël, Pierre Verny

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages60
  • PrésentationBroché
  • Poids0.214 kg
  • Dimensions16,8 cm × 22,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-35428-109-0
  • EAN9782354281090
  • Date de parution01/12/2016
  • CollectionL'animal fabuleux
  • ÉditeurCréaphis éditions

Résumé

Ce texte (inédit) de Bernard Noël, à la fois essai critique et poétique, propose une sorte de rêverie des ruines et de l'immobile, notamment en développant une manière de penser la mort et d'activer le regard sur la présence et l'absence dans les images, la persistance de la mémoire dans l'oeil, et l'inéluctabilité du temps dans lequel nous passons (plus que le temps qui passe), thèmes majeurs de son oeuvre.
Pas de ressassement cependant ici, ni de trop grande adhérence ou de commentaire systématique aux images de Pierre Verny qui ne sont qu'évoquées aux côtés d'autres sites dans le monde (ruines antiques grecques et romaines, Pompéi, Chichen Itza, l'Egypte…). Texte tout empreint d'une puissance philosophique et non dépourvu d'humour comme l'indique ce passage : " Aussi devons-nous constater que la religion a permis d'élever à l'inexistence des dieux un nombre considérable de monuments démesurés comme n'en réclama jamais l'existence des hommes ".
En regard de ces ruines antiques et multiséculaires, les friches industrielles et leur histoire semblent promises à un double effacement. La série de photographies en noir et blanc de Pierre Verny a donc inspiré Bernard Noël, très sensible lui aussi au monde ouvrier, à la mémoire des combats sociaux et politiques dans l'Histoire (il est l'auteur d'un très remarquable Dictionnaire de la Commune), mais tout autant du point de vue esthétique que de celui, plus large de la chute des civilisations.
" De l'immobilité ou la mort d'un Haut Fourneau ", c'est ainsi que cet ouvrage pourrait également s'intituler. Le photographe Pierre Verny originaire du Pas-de-Calais vit en Lorraine depuis de longues années. Il est depuis l'arpenteur d'une région marquée par les sites industriels en proie aux crises techniques et économiques et aux luttes sociales de grande envergure. Ainsi, depuis le milieu des années 1970, ses images décrivent avec le monde de la sidérurgie et des mines de fer de Lorraine ainsi que les événements – grèves, fermetures d'usines, manifestations – liés à la crise de ces industries.
Il réalise au début des années 1980 une série de photographies de l'abandon et de démolition d'un haut fourneau Usinor à Thionville.
Ce texte (inédit) de Bernard Noël, à la fois essai critique et poétique, propose une sorte de rêverie des ruines et de l'immobile, notamment en développant une manière de penser la mort et d'activer le regard sur la présence et l'absence dans les images, la persistance de la mémoire dans l'oeil, et l'inéluctabilité du temps dans lequel nous passons (plus que le temps qui passe), thèmes majeurs de son oeuvre.
Pas de ressassement cependant ici, ni de trop grande adhérence ou de commentaire systématique aux images de Pierre Verny qui ne sont qu'évoquées aux côtés d'autres sites dans le monde (ruines antiques grecques et romaines, Pompéi, Chichen Itza, l'Egypte…). Texte tout empreint d'une puissance philosophique et non dépourvu d'humour comme l'indique ce passage : " Aussi devons-nous constater que la religion a permis d'élever à l'inexistence des dieux un nombre considérable de monuments démesurés comme n'en réclama jamais l'existence des hommes ".
En regard de ces ruines antiques et multiséculaires, les friches industrielles et leur histoire semblent promises à un double effacement. La série de photographies en noir et blanc de Pierre Verny a donc inspiré Bernard Noël, très sensible lui aussi au monde ouvrier, à la mémoire des combats sociaux et politiques dans l'Histoire (il est l'auteur d'un très remarquable Dictionnaire de la Commune), mais tout autant du point de vue esthétique que de celui, plus large de la chute des civilisations.
" De l'immobilité ou la mort d'un Haut Fourneau ", c'est ainsi que cet ouvrage pourrait également s'intituler. Le photographe Pierre Verny originaire du Pas-de-Calais vit en Lorraine depuis de longues années. Il est depuis l'arpenteur d'une région marquée par les sites industriels en proie aux crises techniques et économiques et aux luttes sociales de grande envergure. Ainsi, depuis le milieu des années 1970, ses images décrivent avec le monde de la sidérurgie et des mines de fer de Lorraine ainsi que les événements – grèves, fermetures d'usines, manifestations – liés à la crise de ces industries.
Il réalise au début des années 1980 une série de photographies de l'abandon et de démolition d'un haut fourneau Usinor à Thionville.
Grand prix de Poésie de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre poétique en 2016.
Poèmes bleus
Georges Perros
Poche
7,30 €
Sindbad le marin
Bernard Noël, Alain Le Foll
Album
14,90 €
L'échappée chinoise
Claude Margat
E-book
14,99 €
Mes paradis perdus
Jérôme Peignot
E-book
18,99 €
Poèmes bleus
Georges Perros
E-book
6,99 €