De l'entreprise à la communauté entrepreneuriale. Traité de gouvernement, Tome 5

Par : Jean Amado
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  • Nombre de pages111
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-343-13120-7
  • EAN9782343131207
  • Date de parution31/10/2017
  • CollectionQuestions contemporaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

"Beaucoup de bruit pour rien." A l'heure où j'écris, j'ignore encore quel sera le sort de la Loi Travail. Selon toute vraisemblance, elle sera votée par le Parlement qui ne représente pas grand-chose en dehors d'être l'ombre de Macron. J'ignore également quelles seront les réactions des différents mouvements inspirés par les résidus des socialistes. Tout cela importe peu. Une seule évidence s'impose : la Loi Travail ne sera que "beaucoup de bruit pour rien" et ne représentera qu'un effort pour réformer sans rien vouloir changer d'essentiel.
Les travailleurs demeureront des salariés, alors que la seule proposition novatrice telle que le souhaitait De Gaulle était de supprimer le "salariat". Est-ce un échec définitif ? Je n'en sais rien. Un faible espoir demeure : que Macron se décide à prononcer la phrase essentielle, que l'entreprise peut devenir progressivement, si ses membres le souhaitent, une communauté entrepreneuriale. Effectivement, il ne faut pas qu'il commette le péché permanent des socialistes, de dire que l'entreprise doit devenir une communauté entrepreneuriale.
Il ne faut rien imposer : il faut ouvrir un espace de liberté et d'initiative pour que des multi-groupes se forment et proposent des conditions d'existence d'une telle communauté et examinent tous les détails différents de son existence et de son fonctionnement.
"Beaucoup de bruit pour rien." A l'heure où j'écris, j'ignore encore quel sera le sort de la Loi Travail. Selon toute vraisemblance, elle sera votée par le Parlement qui ne représente pas grand-chose en dehors d'être l'ombre de Macron. J'ignore également quelles seront les réactions des différents mouvements inspirés par les résidus des socialistes. Tout cela importe peu. Une seule évidence s'impose : la Loi Travail ne sera que "beaucoup de bruit pour rien" et ne représentera qu'un effort pour réformer sans rien vouloir changer d'essentiel.
Les travailleurs demeureront des salariés, alors que la seule proposition novatrice telle que le souhaitait De Gaulle était de supprimer le "salariat". Est-ce un échec définitif ? Je n'en sais rien. Un faible espoir demeure : que Macron se décide à prononcer la phrase essentielle, que l'entreprise peut devenir progressivement, si ses membres le souhaitent, une communauté entrepreneuriale. Effectivement, il ne faut pas qu'il commette le péché permanent des socialistes, de dire que l'entreprise doit devenir une communauté entrepreneuriale.
Il ne faut rien imposer : il faut ouvrir un espace de liberté et d'initiative pour que des multi-groupes se forment et proposent des conditions d'existence d'une telle communauté et examinent tous les détails différents de son existence et de son fonctionnement.