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Après un tour d'horizon de précédentes guerres (AFDL, RCD, CNDP), l'auteur situe la récente rébellion du M23 dans le contexte général d'un mouvement cache-sexe à la solde de principaux acteurs de la longue crise congolaise. L'impotence, sur le terrain, de la Mission des Nations-Unies pour la Sécurisation du Congo (MONUSCO) a décidé la communauté internationale à imaginer la solution idoine. L'appui de la Brigade onusienne aux commandos des FARDC a conduit à la totale déconfiture des rebelles du M23.
Les pourparlers de Kampala, quasi en panne, ont été ainsi boostés par cette victoire militaire sans précédent. Les déclarations de Nairobi, obtenues après 6 rounds d'âpres négociations, ont fini de boucler un cycle de pourparlers entamé une année plus tôt. La longue guerre du Kivu, qui en est à son cinquième épisode, est l'expression des ambitions démesurées de différents acteurs des conflits congolais.
Aussi, paraît-elle rentable à plusieurs égards pour les uns et les autres. Pour casser ces ressorts des violences et sortir de l'ornière des crises récurrentes qui gangrènent la substance de l'Etat congolais, l'auteur propose de "refonder" l'Etat congolais dans une perspective de gouvernance active et participative, de gestion rationnelle des identités ethniques, d'amélioration des relations du Congo avec ses voisins et, enfin, du "déformatage" du capital mental de l'homme congolais.
