De Dakar à Tokyo. Carnets de voyage

Par : Pierre Bouvier

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  • Nombre de pages190
  • PrésentationBroché
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions15,5 cm × 21,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-7186-0906-5
  • EAN9782718609065
  • Date de parution25/04/2014
  • CollectionDébats
  • ÉditeurGalilée

Résumé

"Les singes roux s'indignent et crient l'exaspération des troupeaux assoiffés, la colère des animaux que le soleil pourchasse, de ces innombrables coquillages dont l'amas recouvre aujourd'hui les plaines. Pressentent-ils la lente agonie que les hommes vont leur faire subir : la forêt dépecée, les villages aux toits de tôle ondulée, les feux brûlant les gousses et la fuite plus loin, vers l'inaccessible, plus haut dans les réserves où subsistent ceux qui n'ont pas encore été vassalisés ? Vacarme de la faune, crissement des herbes, chaleur oppressante des lianes, transparence des torrents jusqu'à la mort, la calcination des roches ; retour au silence.
Paysages des villes endormies, de leurs faubourgs où la terre disparaît sous les planches et le béton, où les enfants imaginent des jardins ; travaux de botaniste, feuille sèche épinglée... Que la folie s'empare des musées, qu'ils tressaillent et brisent leur paroi de verre ! Pourront-ils de nouveau se vautrer dans la fange, éclabousser les marbres, les saisir et les abattre ? Pourront-ils de nouveau errer sur les décombres et brouter l'herbe ?".
"Les singes roux s'indignent et crient l'exaspération des troupeaux assoiffés, la colère des animaux que le soleil pourchasse, de ces innombrables coquillages dont l'amas recouvre aujourd'hui les plaines. Pressentent-ils la lente agonie que les hommes vont leur faire subir : la forêt dépecée, les villages aux toits de tôle ondulée, les feux brûlant les gousses et la fuite plus loin, vers l'inaccessible, plus haut dans les réserves où subsistent ceux qui n'ont pas encore été vassalisés ? Vacarme de la faune, crissement des herbes, chaleur oppressante des lianes, transparence des torrents jusqu'à la mort, la calcination des roches ; retour au silence.
Paysages des villes endormies, de leurs faubourgs où la terre disparaît sous les planches et le béton, où les enfants imaginent des jardins ; travaux de botaniste, feuille sèche épinglée... Que la folie s'empare des musées, qu'ils tressaillent et brisent leur paroi de verre ! Pourront-ils de nouveau se vautrer dans la fange, éclabousser les marbres, les saisir et les abattre ? Pourront-ils de nouveau errer sur les décombres et brouter l'herbe ?".