Atlanta, Georgie, 1948. Depuis quelques mois seulement, une brigade de police uniquement constituée de Noirs a été créée. Mais, dans l’Amérique ségrégationniste de l’époque, ces agents font surtout tapisserie ; comme ils n’ont pas le droit de conduire, ils patrouillent à pied ; ils n’ont pas le droit d’interpeller un Blanc et ne sont pas habilités à mener d’enquêtes. Ils sont juste bons à « gérer » les rixes entre poivrots., un soir, Boggs et Smith, deux agents de cette brigade, sont témoins d’un accident de voiture impliquant un homme blanc, visiblement ivre,
et sa passagère, une jeune Noire. Ne pouvant procéder à une arrestation, ils sont contraints de laisser le couple s ‘en aller. Quand, le lendemain, on retrouve le cadavre de la jeune femme dans un dépotoir, les deux flics, à l’insu de leur hiérarchie et au péril de leur vie, vont mener l’enquête.
Une plongée terrifiante dans l’Amérique raciste des années 40, où la vie d’un Noir ne vaut rien, et où la Justice est une douce illusion.
A lire absolument.
Un policier historique sombre qui parle bien de l’Amérique
En 1948, à Atlanta, est créée la première brigade d’officiers noirs.
En théorie.
En pratique, ces officiers sont victimes de la ségrégation et ne peuvent ni arrêter quelqu’un, ni mettre des amendes, sont dans des locaux à part de leurs collègues, etc.
Alors quand une jeune femme noire est retrouvée morte suite au laxisme de leurs collègues blancs, deux de ces officiers Boggs et Smith vont enquêter officieusement.
Darktown, c’est un polar en apparence classique, mais qui révèle les couches de corruption et de racisme de la police américaine de l’époque avec brio !