Dans le square

Par : Martin Belskis
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  • Nombre de pages213
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions14,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-283-02540-6
  • EAN9782283025406
  • Date de parution23/12/2011
  • CollectionQui vive
  • ÉditeurBuchet-Chastel

Résumé

Sarah a soif de liberté, le dégoût du banal et la radicalité pleine de fougue de ses vingt ans. Captivée par le dernier livre de Maurice R., romancier tombé dans l'oubli, elle entame avec lui une correspondance. D'épanchements en coups de griffe, les lettres du vieil écrivain et de la jeune fille deviennent le territoire où chacun met sa conscience à l'épreuve : du contemporain aux traces des années 1940, de l'exigence farouche de pureté à l'humilité devant la sensation, de la littérature à la vie… et de la confidence à la trahison.
Mais où finit la fidélité, où commence le reniement ? Et quel est le prix à payer pour une existence lucide ?
Sarah a soif de liberté, le dégoût du banal et la radicalité pleine de fougue de ses vingt ans. Captivée par le dernier livre de Maurice R., romancier tombé dans l'oubli, elle entame avec lui une correspondance. D'épanchements en coups de griffe, les lettres du vieil écrivain et de la jeune fille deviennent le territoire où chacun met sa conscience à l'épreuve : du contemporain aux traces des années 1940, de l'exigence farouche de pureté à l'humilité devant la sensation, de la littérature à la vie… et de la confidence à la trahison.
Mais où finit la fidélité, où commence le reniement ? Et quel est le prix à payer pour une existence lucide ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
A propos de l'écriture...
Au début des années 2000, une jeune étudiante en littérature écrit à un auteur âgé de plus de quatre-vingts ans, bouleversée par son livre sur l’Occupation et la rafle du Vel d’hiv. Une correspondance commence ainsi entre Sarah, intransigeante et solitaire, et Maurice R. Comme le dit Sarah, « Vous aimez la vie, le monde, les gens, l’écriture n’est pas pour vous un substitut mais le prolongement de votre vie. » Elle préfère la lecture des classiques, multiplie les tentatives d’écriture, et se désespère de la vision du monde que lui offre son entourage. Elle se lance dans de grandes tirades sur le monde littéraire, révoltée par le succès qu’obtiennent certains romans commerciaux alors que ceux de son cher Maurice R. n’ont jamais dépassé de modestes tirages. Elle finit par connaître l’adresse de son auteur fétiche, et prendre ses marques dans le square proche de son domicile parisien, mais ni l’un ni l’autre ne souhaite se rencontrer de visu et continuent un échange épistolaire, un vrai, avec du papier et des enveloppes ! Je ne reprends jamais les livres que j’ai abandonnés. Et pourtant ce roman a réussi à me faire accomplir cet exploit inimaginable, d’autant que j’ai même relu les cinquante premières pages lors de ma reprise. Pour situer le premier abandon, c’était en pleine rentrée littéraire et le chant des sirènes devait être trop puissant ! Et puis un regret m’est venu à le voir dépérir là, sur l’étagère, j’ai eu envie de retrouver les personnages et de savoir ce qu’il était advenu d’eux, ce que Sarah allait découvrir ou pas en fréquentant ce square, si l’un des familiers du jardin était Maurice R, s’ils allaient se rencontrer… Sarah pouvait bien être agaçante avec ses certitudes, j’avais envie aussi de lire ce que le vieil écrivain réussirait calmement à lui opposer. Le style de leurs lettres et donc de ce premier roman m’a donné envie également d’y revenir, pour y puiser de belles réflexions sur la vie, la littérature, l’écriture. Finalement, cette deuxième chance me permet de vous présenter ce livre et d’espérer vous donner envie d’y jeter un coup d’œil. Je pense qu’il pourrait plaire à beaucoup d’entre vous !
Au début des années 2000, une jeune étudiante en littérature écrit à un auteur âgé de plus de quatre-vingts ans, bouleversée par son livre sur l’Occupation et la rafle du Vel d’hiv. Une correspondance commence ainsi entre Sarah, intransigeante et solitaire, et Maurice R. Comme le dit Sarah, « Vous aimez la vie, le monde, les gens, l’écriture n’est pas pour vous un substitut mais le prolongement de votre vie. » Elle préfère la lecture des classiques, multiplie les tentatives d’écriture, et se désespère de la vision du monde que lui offre son entourage. Elle se lance dans de grandes tirades sur le monde littéraire, révoltée par le succès qu’obtiennent certains romans commerciaux alors que ceux de son cher Maurice R. n’ont jamais dépassé de modestes tirages. Elle finit par connaître l’adresse de son auteur fétiche, et prendre ses marques dans le square proche de son domicile parisien, mais ni l’un ni l’autre ne souhaite se rencontrer de visu et continuent un échange épistolaire, un vrai, avec du papier et des enveloppes ! Je ne reprends jamais les livres que j’ai abandonnés. Et pourtant ce roman a réussi à me faire accomplir cet exploit inimaginable, d’autant que j’ai même relu les cinquante premières pages lors de ma reprise. Pour situer le premier abandon, c’était en pleine rentrée littéraire et le chant des sirènes devait être trop puissant ! Et puis un regret m’est venu à le voir dépérir là, sur l’étagère, j’ai eu envie de retrouver les personnages et de savoir ce qu’il était advenu d’eux, ce que Sarah allait découvrir ou pas en fréquentant ce square, si l’un des familiers du jardin était Maurice R, s’ils allaient se rencontrer… Sarah pouvait bien être agaçante avec ses certitudes, j’avais envie aussi de lire ce que le vieil écrivain réussirait calmement à lui opposer. Le style de leurs lettres et donc de ce premier roman m’a donné envie également d’y revenir, pour y puiser de belles réflexions sur la vie, la littérature, l’écriture. Finalement, cette deuxième chance me permet de vous présenter ce livre et d’espérer vous donner envie d’y jeter un coup d’œil. Je pense qu’il pourrait plaire à beaucoup d’entre vous !