Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Tous les enfants jouent... Tous les enfants, s'ils doivent grandir, doivent jouer. A Auschwitz, à Bergen Belsen, à Buchenwald... Les enfants ont imaginé...
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Tous les enfants jouent... Tous les enfants, s'ils doivent grandir, doivent jouer. A Auschwitz, à Bergen Belsen, à Buchenwald... Les enfants ont imaginé des jeux afin d'assimiler la gravité du monde qui les entourait. Ils ont joué pour ne pas mourir. Ce récit se déroule dans un village au sud de la Pologne, aux pieds des montagnes Tatras, sous les yeux bienveillants des lacs Morskie Oko et Czarny Staw. Apetyt, qui se blottissait au fond de la poche de Wanda, s'est enfui, se sentant délaissé par la petite fille, la voyant si souvent jouer avec Halina, son amie, une tomate du potager. Depuis qu'elle n'a plus Apetyt, Wanda n'a plus envie de manger. Après avoir découvert, avec l'histoire du tomatisme, pourquoi les tomates laissent aujourd'hui un goût amer dans la bouche de ceux qui veulent coûter à leur compagnie, Halina va aider Wanda à convaincre Apetyt de revenir, grâce à une miche de pain, dans la nuit du champ. A travers le conte qu'une mère raconte à sa fille pour l'aider à s'endormir et à oublier sa faim, ce livre s'attache plus particulièrement, dans l'univers concentrationnaire national socialiste, aux enfants qui y furent projetés. Il tente de décrire un moyen essentiel auquel ils ont eu recours pour lui survivre : le jeu. Par une approche originale sur les camps de concentration, Gorski évoque l'indicible avec tact.