Prix Libr’à Nous - Polar
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  • Nombre de pages556
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.284 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,1 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-7436-4973-9
  • EAN9782743649739
  • Date de parution27/05/2020
  • CollectionRivages/Noir
  • ÉditeurRivages

Résumé

La "semaine sanglante" de la Commune de Paris voit culminer la sauvagerie des affrontements entre Communards et Versaillais. Au millieu des obus et du chaos, alors que tout l'Ouest parisien est un champ de ruines, un photographe fasciné par la souffrance des jeunes femmes prend des photos "suggestives" afin de les vendre à une clientèle particulière. La fille d"un couple disparait un jour de marché.
Une course contre la montre s'engage pour la retrouver. Dans l'esprit de "L'Homme aux lèvres de saphir" (dont on retrouve l'un des personnages), Hervé Le Corre narre l'odyssée tragique des Communards en y mêlant une enquête criminelle haletante.
La "semaine sanglante" de la Commune de Paris voit culminer la sauvagerie des affrontements entre Communards et Versaillais. Au millieu des obus et du chaos, alors que tout l'Ouest parisien est un champ de ruines, un photographe fasciné par la souffrance des jeunes femmes prend des photos "suggestives" afin de les vendre à une clientèle particulière. La fille d"un couple disparait un jour de marché.
Une course contre la montre s'engage pour la retrouver. Dans l'esprit de "L'Homme aux lèvres de saphir" (dont on retrouve l'un des personnages), Hervé Le Corre narre l'odyssée tragique des Communards en y mêlant une enquête criminelle haletante.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
AlexandreDecitre Chambéry
5/5
Polar et Commune de Paris
Durant les derniers jours de la Commune de Paris, alors que les troupes royalistes bombardent sans relâche la capitale insurgée, un mystérieux tueur de femmes sévit. Le tout récent et inexpérimenté chef de la Sûreté doit mener l'enquête; il sera aidé à son insu par un sergent communard dont la fiancée a disparu et par un chauffeur de fiacre aussi secret qu'inquiétant. Hervé Le Corre, de sa plume inimitable, nous plonge dans le chaos de ces journées de mai 1871, où les rêves de liberté d'un peuple plein d'espoir sont à la mesure de la misère et de la violence qu'il subit. Du grand art.
Durant les derniers jours de la Commune de Paris, alors que les troupes royalistes bombardent sans relâche la capitale insurgée, un mystérieux tueur de femmes sévit. Le tout récent et inexpérimenté chef de la Sûreté doit mener l'enquête; il sera aidé à son insu par un sergent communard dont la fiancée a disparu et par un chauffeur de fiacre aussi secret qu'inquiétant. Hervé Le Corre, de sa plume inimitable, nous plonge dans le chaos de ces journées de mai 1871, où les rêves de liberté d'un peuple plein d'espoir sont à la mesure de la misère et de la violence qu'il subit. Du grand art.

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3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un grand souffle épique
Depuis deux mois que la vague d’espoir de la Commune a déferlé sur Paris, entraînant dans l’insurrection la moitié de la ville, celle du menu peuple qui rêve d’un monde plus libre et plus égalitaire où il sortirait enfin de la misère, les combats contre l’armée régulière des Versaillais au service du gouvernement d’Adolphe Thiers sont à leur apogée. Paris est assiégé et bombardé, et bien vite les Communards ne peuvent plus empêcher les troupes ennemies de franchir les portes de la capitale. S’engage un combat inégal, rue par rue, immeuble par immeuble, où les barricades construites de bric et de broc ne peuvent guère protéger les derniers « fédérés » des obus et de la mitraille qui pleuvent dans un déluge meurtrier. Pourtant, les ultimes insurgés résistent, sans illusion quant à leur défaite imminente, mais portés par leur idéal et par l’espoir éperdu qu’au moins leur sacrifice défrichera un chemin pour les générations futures. Le roman décrit ce combat jour après jour, tout au long de la « semaine sanglante » qui, fin Mai 1871, aboutit à l’anéantissement de la Commune et à une impitoyable répression. L’évocation historique est menée avec brio et entraîne le lecteur au plus près des espoirs et des désespoirs de ces combats inégaux et perdus d’avance, dans un tourbillon infernal de feu et de destruction, de sang et de souffrances, de chants et de furieuse envie de vivre. Pourtant, malgré ce souffle superbement restitué, je n’ai pu m’empêcher de trouver le récit très long et assez répétitif, même si une intrigue censée créer un certain suspense vient se nouer au centre de la grande Histoire : Caroline, la fiancée de Nicolas Bellec du 105e régiment, ambulancière aux côtés des insurgés, a disparu. Des témoins ont vu un fiacre conduit par un cocher aux allures louches l’enlever en plein jour. Et Antoine Roques, élu « délégué à la Sûreté », est saisi de plusieurs signalements de disparitions de très jeunes filles. Une enquête policière tente donc des investigations rendues quasi impossibles dans ce contexte apocalyptique. En vérité, cette histoire dans l’Histoire se retrouve tellement noyée dans la description des combats ambiants qu’elle s’efface presque pendant la quasi totalité du roman, ne retrouvant la première place que dans les dernières pages. Ce roman brillamment écrit et traversé du souffle épique d’un Hugo moderne n’a pas su me captiver autant qu’il le méritait : j’aurais souhaité davantage de concision et un plus grand équilibre entre l’histoire particulière et son contexte. Au final, je garde en mémoire une répétitive et sanglante description de combats, heureusement éclairés par un immense et incommensurable espoir.
Depuis deux mois que la vague d’espoir de la Commune a déferlé sur Paris, entraînant dans l’insurrection la moitié de la ville, celle du menu peuple qui rêve d’un monde plus libre et plus égalitaire où il sortirait enfin de la misère, les combats contre l’armée régulière des Versaillais au service du gouvernement d’Adolphe Thiers sont à leur apogée. Paris est assiégé et bombardé, et bien vite les Communards ne peuvent plus empêcher les troupes ennemies de franchir les portes de la capitale. S’engage un combat inégal, rue par rue, immeuble par immeuble, où les barricades construites de bric et de broc ne peuvent guère protéger les derniers « fédérés » des obus et de la mitraille qui pleuvent dans un déluge meurtrier. Pourtant, les ultimes insurgés résistent, sans illusion quant à leur défaite imminente, mais portés par leur idéal et par l’espoir éperdu qu’au moins leur sacrifice défrichera un chemin pour les générations futures. Le roman décrit ce combat jour après jour, tout au long de la « semaine sanglante » qui, fin Mai 1871, aboutit à l’anéantissement de la Commune et à une impitoyable répression. L’évocation historique est menée avec brio et entraîne le lecteur au plus près des espoirs et des désespoirs de ces combats inégaux et perdus d’avance, dans un tourbillon infernal de feu et de destruction, de sang et de souffrances, de chants et de furieuse envie de vivre. Pourtant, malgré ce souffle superbement restitué, je n’ai pu m’empêcher de trouver le récit très long et assez répétitif, même si une intrigue censée créer un certain suspense vient se nouer au centre de la grande Histoire : Caroline, la fiancée de Nicolas Bellec du 105e régiment, ambulancière aux côtés des insurgés, a disparu. Des témoins ont vu un fiacre conduit par un cocher aux allures louches l’enlever en plein jour. Et Antoine Roques, élu « délégué à la Sûreté », est saisi de plusieurs signalements de disparitions de très jeunes filles. Une enquête policière tente donc des investigations rendues quasi impossibles dans ce contexte apocalyptique. En vérité, cette histoire dans l’Histoire se retrouve tellement noyée dans la description des combats ambiants qu’elle s’efface presque pendant la quasi totalité du roman, ne retrouvant la première place que dans les dernières pages. Ce roman brillamment écrit et traversé du souffle épique d’un Hugo moderne n’a pas su me captiver autant qu’il le méritait : j’aurais souhaité davantage de concision et un plus grand équilibre entre l’histoire particulière et son contexte. Au final, je garde en mémoire une répétitive et sanglante description de combats, heureusement éclairés par un immense et incommensurable espoir.
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