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Indicible et innommable, l'horreur est partout. Une menace universelle, aux dimensions démesurées du cosmos : dans la brume entourant les falaises de Kingsport, dans une vieille maison solitaire qui entre en résonance avec l'au-delà, dans le cadre rassurant de l'université Miskatonic d'Arkham, où le docteur Herbert West réanime les morts... Mais aussi en d'autres temps, d'autres lieux : au plus profond des abysses marines, antre du terrible dieu Dagon ; à Ulthar, où règnent en maîtres les chats ; au grand temple d'Ilarnek, dans lequel les hideux servants de Bokrug, destructeurs de la ville de Sarnath, adorent encore aujourd'hui leur idole impie...
Trente nouvelles d'effroi et de poésie ténébreuse, trente terribles révélations sur les secrets que dissimule la réalité.
Les débuts de Lovecraft magnifiquement illustrés.
H.P Lovecraft a indéniablement le vent en poupe depuis quelques années, ce qui lui aurait certainement déplu! Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres !
Dagon une de ses premières nouvelles fantastiques, et surtout un point de départ pour ce qui fera la grandeur de l'imaginaire Lovecraftien. Tout y est : les grands thèmes récurrents, la psychologie de ses personnages, le parti pris de l'ambiance plutôt que du détail, l'impuissance totale de l'humanité face à des puissances infiniment plus grandes. Le tout est traité dans une nouvelle très courte et allant droit au but.
Armel Gaulme quand à lui, s'est essayé par passion pour le Maître de Providence et pour les croquis, à illustrer ce texte singulier. Crayon, aquarelle, encre de Chine... le résultat est bluffant et absolument immersif. Dagon est le premier ouvrage de sa nouvelle collection "Les Carnets Lovecraft" qui sera complétée dès octobre par un autre grand texte de l'auteur : La Cité Sans Nom. On a hâte.