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Pour toi pleurent les oiseaux tristes, Orphée, et la foule des bêtes, Pour toi les cailloux rudes et les forêts qui ont suivi tes poèmes Pleurent. Pour toi l'arbre laisse son feuillage, Tond ses cheveux, prend le deuil. Les fleuves aussi, dit-on, Grossissent de leurs larmes et les Naïades et les Dryades Repoussent les voiles sous l'habit noir et lâchent leurs cheveux. Les membres gisent un peu partout.
Fleuve de l'Hèbre, tu reçois La tête et la lyre. Et, miracle, pendant qu'elle glisse au milieu du fleuve, La lyre pleure je ne sais quoi de triste, quoi de triste la langue Sans vie murmure et les rives répondent je ne sais quoi de triste.