D'oraison et d'action. Les Carmes déchaux en France aux XVIIe et XVIIIe siècles
avec 1 Cédérom

Par : Gilles Sinicropi

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  • Nombre de pages528
  • PrésentationBroché
  • Poids0.92 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-86272-633-5
  • EAN9782862726335
  • Date de parution16/12/2013
  • CollectionCongrégations, ordres religieu
  • ÉditeurPU Saint-Etienne
  • PréfacierBernard Dompnier

Résumé

Parfois qualifiés de " Petits Carmes ", les Carmes dits " déchaussés " ou " déchaux ", pour les distinguer des " réformés ", " mitigés ", " anciens ", " chaussés ", ou " grands ", sont sinon méconnus. du moins très mal connus. La particularité de leur institut, originaire d'Espagne, issu de la réforme d'un ordre médiéval, réside principalement dans un double idéal, d'oraison et d'action, affiché dès les premières patentes obtenues en 1567 pour les deux premières fondations.
Cette spécificité, cette double vocation qui allie vie mystique et vie apostolique, s'enracine dans les temps les plus reculés de l'ordre et dans l'expérience des " primitifs " ermites qui. à l'époque des croisades, se sont retirés sur le Mont Carmel. Aussi, les manifestations mais également la coexistence et surtout l'évolution de cette identité, de ce double idéal, de cette " vie mixte ", depuis l'introduction de l'ordre en France en 1611, jusqu'à sa dispersion en 1792, à une époque et en des lieux bien différents de ceux de sa naissance, méritent-elles d'être analysées.
Manifestations et coexistence au sein de l'enclos conventuel tout d'abord, au travers du modèle que proposent les religieux et leurs noms de religion, les " auteurs " et leur production littéraire, les bibliothèques et leurs ouvrages, les bâtiments et leurs " images ". Manifestations et coexistence dans le siècle ensuite, à partir du ministère auquel se livrent les disciples de Thérèse de Jésus et de Jean de la Croix, encadrement des laïcs, missions, ou cérémonies extraordinaires.
Manifestations de continuité, d'évolutions ou de ruptures enfin, à la veille de la Révolution, d'un idéal confronté à la réalité du siècle et à l'épreuve du temps.
Parfois qualifiés de " Petits Carmes ", les Carmes dits " déchaussés " ou " déchaux ", pour les distinguer des " réformés ", " mitigés ", " anciens ", " chaussés ", ou " grands ", sont sinon méconnus. du moins très mal connus. La particularité de leur institut, originaire d'Espagne, issu de la réforme d'un ordre médiéval, réside principalement dans un double idéal, d'oraison et d'action, affiché dès les premières patentes obtenues en 1567 pour les deux premières fondations.
Cette spécificité, cette double vocation qui allie vie mystique et vie apostolique, s'enracine dans les temps les plus reculés de l'ordre et dans l'expérience des " primitifs " ermites qui. à l'époque des croisades, se sont retirés sur le Mont Carmel. Aussi, les manifestations mais également la coexistence et surtout l'évolution de cette identité, de ce double idéal, de cette " vie mixte ", depuis l'introduction de l'ordre en France en 1611, jusqu'à sa dispersion en 1792, à une époque et en des lieux bien différents de ceux de sa naissance, méritent-elles d'être analysées.
Manifestations et coexistence au sein de l'enclos conventuel tout d'abord, au travers du modèle que proposent les religieux et leurs noms de religion, les " auteurs " et leur production littéraire, les bibliothèques et leurs ouvrages, les bâtiments et leurs " images ". Manifestations et coexistence dans le siècle ensuite, à partir du ministère auquel se livrent les disciples de Thérèse de Jésus et de Jean de la Croix, encadrement des laïcs, missions, ou cérémonies extraordinaires.
Manifestations de continuité, d'évolutions ou de ruptures enfin, à la veille de la Révolution, d'un idéal confronté à la réalité du siècle et à l'épreuve du temps.