D'autres langues que la mienne

Par : Michel Zink

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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7381-3114-0
  • EAN9782738131140
  • Date de parution27/08/2014
  • CollectionCollège de France
  • ÉditeurOdile Jacob (Editions)

Résumé

Du Moyen Age à l'époque contemporaine, de nombreux poètes ou romanciers l'ont fait, par choix ou par contrainte. Dans maintes civilisations, la vie intellectuelle et la littérature ont même eu recours avec une sorte d'aisance naturelle à une langue étrangère ou apprise : le grec pour les Romains, le chinois pour les Japonais, le latin pour l'Occident médiéval. Ecrire dans une autre langue, c'est s'arracher à soi-même, ou simplement se partager : la langue du poète, la langue du mathématicien ne relèvent-elles pas de la catégorie des langues autres ? Et la langue maternelle peut, elle aussi, se faire "autre" : lorsqu'elle est dévoyée ; ou lorsqu'elle est consciemment choisie et modelée ; ou lorsqu'elle préserve au sein de l'écriture la langue de la tribu, de l'enfance, de la fratrie.
Ces questions se posent à tout écrivain si, comme l'écrit Proust : "Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère." Avec les contributions de Jean-Paul Allouche, Odile Bombarde, Yves Bonnefoy, Pascale Bourgain, Antoine Compagnon, Sir Michael Edwards, Marc Fumaroli, Claudine Haroche, John E. Jackson, Jacques Le Rider, Jean-Noël Robert, Luciano Rossi, Karlheinz Stierle.
Du Moyen Age à l'époque contemporaine, de nombreux poètes ou romanciers l'ont fait, par choix ou par contrainte. Dans maintes civilisations, la vie intellectuelle et la littérature ont même eu recours avec une sorte d'aisance naturelle à une langue étrangère ou apprise : le grec pour les Romains, le chinois pour les Japonais, le latin pour l'Occident médiéval. Ecrire dans une autre langue, c'est s'arracher à soi-même, ou simplement se partager : la langue du poète, la langue du mathématicien ne relèvent-elles pas de la catégorie des langues autres ? Et la langue maternelle peut, elle aussi, se faire "autre" : lorsqu'elle est dévoyée ; ou lorsqu'elle est consciemment choisie et modelée ; ou lorsqu'elle préserve au sein de l'écriture la langue de la tribu, de l'enfance, de la fratrie.
Ces questions se posent à tout écrivain si, comme l'écrit Proust : "Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère." Avec les contributions de Jean-Paul Allouche, Odile Bombarde, Yves Bonnefoy, Pascale Bourgain, Antoine Compagnon, Sir Michael Edwards, Marc Fumaroli, Claudine Haroche, John E. Jackson, Jacques Le Rider, Jean-Noël Robert, Luciano Rossi, Karlheinz Stierle.