D'après nature : Frederick Law Olmsted et le Park movement américain

Par : Lisa Brawley, Elsa Devienne
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages235
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-9540919-7-6
  • EAN9782954091976
  • Date de parution01/06/2014
  • ÉditeurFahrenheit

Résumé

L'oeuvre de Frederick Law Olmsted, le premier et le plus célèbre des architectes-paysagistes américains, demeure paradoxalement mal connue. Prolifique et protéiforme, elle est trop souvent éclipsée par sa réalisation phare, qui en offre pourtant une vision réductrice l'immense parc urbain de Central Park à New York. Le présent ouvrage se propose de revisiter le parcours tortueux d'Olmsted, d'en démêler les ressorts, aussi bien intellectuels et esthétiques que politiques et économiques, et d'en dégager les cohérences, par delà son évident éclectisme.
En partie déterminée par l'impératif pécunier, sa carrière connut de nombreux aléas tour à tour fermier et horticulteur passionné d'agriculture scientifique, journaliste et écrivain voyageur, éditeur, maitre d'oeuvre et chef de chantier à la tête de plusieurs milliers d'hommes, et même directeur de la plus grosse mine d'or de Californie, il s'accommoda finalement du titre de landscape architect, qui ne lui plaisait guère et ne reflète qu'en partie son champ d'activité.
Les recherches récentes dans les domaines de l'histoire urbaine et environnementale, de l'histoire de l'art et de la théorie esthétique permettent d'éclairer les réalisations paysagères d'un jour nouveau au delà de la reproduction d'une esthétique anglaise, pastorale ou pittoresque, Olmsted, véritable urbaniste avant la lettre, chercha à faire oeuvre d'aménagement du territoire et ce, à toutes les échelles — parcs urbains, réserves naturelles, voies de circulation et d'accès, banlieues résidentielles et campus universitaires.
Son cheminement intellectuel, nourri d'expériences et de lectures multiples, permet de replacer ces réalisations au centre d'une réflexion plus vaste sur démocratie et barbarie, esclavagisme et capitalisme, villes et campagnes, récréation touristique et préservation de la nature "sauvage".
L'oeuvre de Frederick Law Olmsted, le premier et le plus célèbre des architectes-paysagistes américains, demeure paradoxalement mal connue. Prolifique et protéiforme, elle est trop souvent éclipsée par sa réalisation phare, qui en offre pourtant une vision réductrice l'immense parc urbain de Central Park à New York. Le présent ouvrage se propose de revisiter le parcours tortueux d'Olmsted, d'en démêler les ressorts, aussi bien intellectuels et esthétiques que politiques et économiques, et d'en dégager les cohérences, par delà son évident éclectisme.
En partie déterminée par l'impératif pécunier, sa carrière connut de nombreux aléas tour à tour fermier et horticulteur passionné d'agriculture scientifique, journaliste et écrivain voyageur, éditeur, maitre d'oeuvre et chef de chantier à la tête de plusieurs milliers d'hommes, et même directeur de la plus grosse mine d'or de Californie, il s'accommoda finalement du titre de landscape architect, qui ne lui plaisait guère et ne reflète qu'en partie son champ d'activité.
Les recherches récentes dans les domaines de l'histoire urbaine et environnementale, de l'histoire de l'art et de la théorie esthétique permettent d'éclairer les réalisations paysagères d'un jour nouveau au delà de la reproduction d'une esthétique anglaise, pastorale ou pittoresque, Olmsted, véritable urbaniste avant la lettre, chercha à faire oeuvre d'aménagement du territoire et ce, à toutes les échelles — parcs urbains, réserves naturelles, voies de circulation et d'accès, banlieues résidentielles et campus universitaires.
Son cheminement intellectuel, nourri d'expériences et de lectures multiples, permet de replacer ces réalisations au centre d'une réflexion plus vaste sur démocratie et barbarie, esclavagisme et capitalisme, villes et campagnes, récréation touristique et préservation de la nature "sauvage".