Cultures, métissages et paranoïa

Par : Albert Le Dorze

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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • Poids0.565 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-343-02530-8
  • EAN9782343025308
  • Date de parution17/03/2014
  • CollectionPsychanalyse et civilisations
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Choc des cultures. D'un côté, le désir affirmé d'un métissage généralisé, d'un multiculturalisme conquérant, d'une créolisation du monde, conçus comme antidote au racialisme nazi, à la glorification des identités ethniques, à la haine des droits de l'homme, ce puissant dissolvant égalitaire des communautés. De l'autre côté, la nécessité de maintenir les différences, d'établir des frontières, de considérer us et coutumes hérités, mais en récusant radicalement toute idée de hiérarchie culturelle : le barbare, c'est celui qui croit en la barbarie.
Pourtant, l'homme occidental s'est souvent octroyé le droit d'imposer aux autres ses valeurs, celui de coloniser, voire d'esclavagiser. La conquête sud-américaine, le destin des peuples noirs, en fournissent de trop parfaites illustrations. Psychiatrie coloniale mais aussi Frantz Fanon et l'école de Fann. Modernité : le combat pour la liberté individuelle absolue, pour des identités fluides, choisies, sans racines.
Archaïsme : les appartenances communautaires et ethniques, même acceptées démocratiquement, qui procurent sécurité et reconnaissance ? La psychanalyse est-elle d'ailleurs valable pour tous les âges et continents ? Le mépris affiché pour certaines cultures - mais peut-on tout tolérer - entraîne sentiments victimaires de honte, d'abandon, de dépression mais aussi de révolte. La Nation républicaine, née de la Révolution française, permet-elle d'assurer la synthèse entre identité collective, au détriment des particularités, et liberté individuelle ? La paranoïa risque de surgir à tout instant lors de ce parcours.
Breivik et Merah passent à l'action meurtrière, à mille lieues d'une utopique fraternité universelle.
Choc des cultures. D'un côté, le désir affirmé d'un métissage généralisé, d'un multiculturalisme conquérant, d'une créolisation du monde, conçus comme antidote au racialisme nazi, à la glorification des identités ethniques, à la haine des droits de l'homme, ce puissant dissolvant égalitaire des communautés. De l'autre côté, la nécessité de maintenir les différences, d'établir des frontières, de considérer us et coutumes hérités, mais en récusant radicalement toute idée de hiérarchie culturelle : le barbare, c'est celui qui croit en la barbarie.
Pourtant, l'homme occidental s'est souvent octroyé le droit d'imposer aux autres ses valeurs, celui de coloniser, voire d'esclavagiser. La conquête sud-américaine, le destin des peuples noirs, en fournissent de trop parfaites illustrations. Psychiatrie coloniale mais aussi Frantz Fanon et l'école de Fann. Modernité : le combat pour la liberté individuelle absolue, pour des identités fluides, choisies, sans racines.
Archaïsme : les appartenances communautaires et ethniques, même acceptées démocratiquement, qui procurent sécurité et reconnaissance ? La psychanalyse est-elle d'ailleurs valable pour tous les âges et continents ? Le mépris affiché pour certaines cultures - mais peut-on tout tolérer - entraîne sentiments victimaires de honte, d'abandon, de dépression mais aussi de révolte. La Nation républicaine, née de la Révolution française, permet-elle d'assurer la synthèse entre identité collective, au détriment des particularités, et liberté individuelle ? La paranoïa risque de surgir à tout instant lors de ce parcours.
Breivik et Merah passent à l'action meurtrière, à mille lieues d'une utopique fraternité universelle.