Culture nationale et universalisme. Optiques française et chinoise
Par : ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages222
- PrésentationBroché
- Poids0.238 kg
- Dimensions12,0 cm × 20,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-84679-200-4
- EAN9782846792004
- Date de parution19/01/2012
- ÉditeurGinkgo
- PréfacierJean-Pierre Raffarin
- PréfacierLaure Mellerio-Segalen
Résumé
L'Europe provoqua la première une mondialisation, au XIXe
siècle. Elle le fit dans une émulation des nationalités chez elle,
et de manière impériale ailleurs. La réaction des peuples
consista à s'ériger à leur tour en nations, de l'Amérique (1776)
à la Chine (1911) et jusqu'à nos jours, au fur et à mesure des
indépendances. Aujourd'hui, la mondialisation est de nature
transnationale : elle pénètre tous les pays, entraîne tous les
peuples, internationalise de plus en plus d'aspects de la vie
courante.
La Chine y a pris une part décisive, sans songer pour autant à propager un modèle chinois. Le point commun aux deux mondialisations est leur dimension universelle. Citoyens d'une humanité appelée à se comprendre comme globale, mais faite de nations, de peuples, de cultures diverses, la mondialisation ambiante nous pose la question du sens à lui donner. L'objet de la table ronde qui a réuni aux Treilles, du 16 au 21 mai 2011, dix intellectuels chinois et dix intellectuels français, était de réfléchir aux conditions d'une pensée de l'universel et du particulier, du spécifique et de l'étranger, à partir d'un examen du concept de nation dans les deux traditions française et chinoise.
L'écart qu'un tel exercice met en oeuvre et en évidence aide à poser les problèmes très concrets de l'universel (ceux du droit, des valeurs, des normes, etc.) d'une manière critique et constructive. On y prend la mesure du degré auquel les différences culturelles sont une ressource puissante pour la bonne intelligence entre les nations, pour peu qu'on les fasse travailler. Le présent ouvrage rassemble les communications présentées et une synthèse des débats qui ont approfondi cette question clé du siècle présent.
La Chine y a pris une part décisive, sans songer pour autant à propager un modèle chinois. Le point commun aux deux mondialisations est leur dimension universelle. Citoyens d'une humanité appelée à se comprendre comme globale, mais faite de nations, de peuples, de cultures diverses, la mondialisation ambiante nous pose la question du sens à lui donner. L'objet de la table ronde qui a réuni aux Treilles, du 16 au 21 mai 2011, dix intellectuels chinois et dix intellectuels français, était de réfléchir aux conditions d'une pensée de l'universel et du particulier, du spécifique et de l'étranger, à partir d'un examen du concept de nation dans les deux traditions française et chinoise.
L'écart qu'un tel exercice met en oeuvre et en évidence aide à poser les problèmes très concrets de l'universel (ceux du droit, des valeurs, des normes, etc.) d'une manière critique et constructive. On y prend la mesure du degré auquel les différences culturelles sont une ressource puissante pour la bonne intelligence entre les nations, pour peu qu'on les fasse travailler. Le présent ouvrage rassemble les communications présentées et une synthèse des débats qui ont approfondi cette question clé du siècle présent.
L'Europe provoqua la première une mondialisation, au XIXe
siècle. Elle le fit dans une émulation des nationalités chez elle,
et de manière impériale ailleurs. La réaction des peuples
consista à s'ériger à leur tour en nations, de l'Amérique (1776)
à la Chine (1911) et jusqu'à nos jours, au fur et à mesure des
indépendances. Aujourd'hui, la mondialisation est de nature
transnationale : elle pénètre tous les pays, entraîne tous les
peuples, internationalise de plus en plus d'aspects de la vie
courante.
La Chine y a pris une part décisive, sans songer pour autant à propager un modèle chinois. Le point commun aux deux mondialisations est leur dimension universelle. Citoyens d'une humanité appelée à se comprendre comme globale, mais faite de nations, de peuples, de cultures diverses, la mondialisation ambiante nous pose la question du sens à lui donner. L'objet de la table ronde qui a réuni aux Treilles, du 16 au 21 mai 2011, dix intellectuels chinois et dix intellectuels français, était de réfléchir aux conditions d'une pensée de l'universel et du particulier, du spécifique et de l'étranger, à partir d'un examen du concept de nation dans les deux traditions française et chinoise.
L'écart qu'un tel exercice met en oeuvre et en évidence aide à poser les problèmes très concrets de l'universel (ceux du droit, des valeurs, des normes, etc.) d'une manière critique et constructive. On y prend la mesure du degré auquel les différences culturelles sont une ressource puissante pour la bonne intelligence entre les nations, pour peu qu'on les fasse travailler. Le présent ouvrage rassemble les communications présentées et une synthèse des débats qui ont approfondi cette question clé du siècle présent.
La Chine y a pris une part décisive, sans songer pour autant à propager un modèle chinois. Le point commun aux deux mondialisations est leur dimension universelle. Citoyens d'une humanité appelée à se comprendre comme globale, mais faite de nations, de peuples, de cultures diverses, la mondialisation ambiante nous pose la question du sens à lui donner. L'objet de la table ronde qui a réuni aux Treilles, du 16 au 21 mai 2011, dix intellectuels chinois et dix intellectuels français, était de réfléchir aux conditions d'une pensée de l'universel et du particulier, du spécifique et de l'étranger, à partir d'un examen du concept de nation dans les deux traditions française et chinoise.
L'écart qu'un tel exercice met en oeuvre et en évidence aide à poser les problèmes très concrets de l'universel (ceux du droit, des valeurs, des normes, etc.) d'une manière critique et constructive. On y prend la mesure du degré auquel les différences culturelles sont une ressource puissante pour la bonne intelligence entre les nations, pour peu qu'on les fasse travailler. Le présent ouvrage rassemble les communications présentées et une synthèse des débats qui ont approfondi cette question clé du siècle présent.