Culture arabe/Culture française. La parenté reniée

Par : Abdelaziz Kacem
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-7475-2281-4
  • EAN9782747522816
  • Date de parution01/01/2002
  • CollectionEspaces littéraires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Guillaume IX (1071-1126) invente le trobar. Pour la première fois, la rime joue un rôle primordial dans un schéma rythmique, sans précédent en Occident. A nouvelle forme, nouveau contenu : la fin'amor, l'amour courtois. La femme y accède au rang de dame et les troubadours mettent tout leur talent pour mériter sa suzeraineté. Cette poésie, la chose est aujourd'hui avérée, prit pour modèle, la technique et les thèmes du zajal arabo-andalou.
La terre des troubadours est celle des Sarrasins, présents dans le Midi jusqu'à la fin du Xe siècle. Que faut-il en déduire ? Cet essai fait le point des travaux des orientalistes et des médiévistes sur la question. Mais il va plus loin. Il cherche à démontrer que le rituel amoureux, dans lequel on ne vit qu'un code calqué sur celui qui régissait l'institution féodale, n'est pas sans rapport avec une tradition arabe bien établie.
Cette influence arabe connaît une éclipse pendant la Renaissance, mais réapparaît à l'heure du romantisme. Ce que l'on a appelé la Renaissance orientale donne à l'humanisme, jusque-là partiel, de nouvelles dimensions. De Victor Hugo à Louis Aragon, ce regain d'arabité donnera le jour à des oeuvres majeures.
Guillaume IX (1071-1126) invente le trobar. Pour la première fois, la rime joue un rôle primordial dans un schéma rythmique, sans précédent en Occident. A nouvelle forme, nouveau contenu : la fin'amor, l'amour courtois. La femme y accède au rang de dame et les troubadours mettent tout leur talent pour mériter sa suzeraineté. Cette poésie, la chose est aujourd'hui avérée, prit pour modèle, la technique et les thèmes du zajal arabo-andalou.
La terre des troubadours est celle des Sarrasins, présents dans le Midi jusqu'à la fin du Xe siècle. Que faut-il en déduire ? Cet essai fait le point des travaux des orientalistes et des médiévistes sur la question. Mais il va plus loin. Il cherche à démontrer que le rituel amoureux, dans lequel on ne vit qu'un code calqué sur celui qui régissait l'institution féodale, n'est pas sans rapport avec une tradition arabe bien établie.
Cette influence arabe connaît une éclipse pendant la Renaissance, mais réapparaît à l'heure du romantisme. Ce que l'on a appelé la Renaissance orientale donne à l'humanisme, jusque-là partiel, de nouvelles dimensions. De Victor Hugo à Louis Aragon, ce regain d'arabité donnera le jour à des oeuvres majeures.