Je découvre avec ce roman la plume de Sylvia Day à laquelle j'adhère totalement. Celle-ci est fluide et surtout elle n'use ni n'abuse de la vulgarité au fil du roman, ce qui aurait pu être un travers facile à prendre dans ce style d'histoire. Je ne me suis sentie mal à l'aise à aucun moment et j'ai pu apprécier pleinement l'intégralité du roman. Dès les premières pages, on est pris par l'histoire d'Eva, de son installation à New York et même avant sa rencontre avec Gidéon, j'avais très envie d'en savoir plus sur cette jeune femme et son meilleur ami Cary. Alors une fois que Gidéon
entre dans sa vie, je peux vous dire qu'il est difficile de s'arrêter de lire!
Alors forcément, étant donné sa sortie à la même période que Fifty shades, et le thème étant un peu le même, on pourrait penser qu'il ne s'agit là que d'un enchainement de scènes de sexe, sans queue ni tête ( sans mauvais jeu de mots), mais c'est loin d'être le cas. C'est ce que je reproche à tout ce battage médiatique, qui parle de ce roman comme d'un roman " érotique" à croire que c'est le premier du genre à paraître, mais soyons réalistes, il n'y a rien dans ce roman, qu'on n'ait déjà lu dans une romance paranormale du type " La confrérie de la Dague Noire". Alors personnellement, je n'ai été ni choquée, ni surprise par ce roman, mais j'ai particulièrement apprécié le fond de l'histoire et me suis régalée de la forme également ^^
Que ce soit leur rencontre, le début de leur relation, ou leurs échanges "charnels", on peut dire que tout est de l'ordre du fantasme, parce que soyons clairs: une rencontre sur son lieu de travail avec un homme beau à se damner, riche à ne plus savoir quoi faire de ses millions, et "hormonalement" irrésistible, ça ne se trouve jamais pas souvent ( enfin ce mois-ci ça se trouve dans 2 romans différents^^). A ce moment là, on rêve avec Eva, on lui prendrait bien sa place un petit moment et puis d'un coup, retour à la dure réalité.... Gidéon n'est qu'un homme, avec ses qualités et surtout ses défauts, lesquels ne font plus fantasmer du tout! Il est particulièrement possessif et n'accepte pas qu'on se refuse à lui, il va avoir fort à faire avec Eva, et il ne va pas se débrouiller si mal ^^. J'ai été emportée par l'histoire pendant la plus grande partie du roman, mais j'avoue avoir eu un petit mouvement de recul lorsque la question du dominant et de la soumise a été soulevée. Heureusement, l'auteur ne nous a pas emmenés sur un terrain trop glissant, et nos personnages sont au final restés fidèles au reste du roman.
G a beau être bien outillé...
... ça ne l'a pas fait. M'attendant à une lecture agréable, même si sans prétention, j'ai été atterrée par le manque criant de réalisme, même si l'écriture érotique est plutôt bien menée.
Critique bloguesque : http://prettyrosemary.wordpress.com/2014/04/24/g-a-beau-etre-bien-outille/