Croître ou périr. Population, reproduction et pouvoir en France au XVIIIe siècle
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- Nombre de pages288
- PrésentationBroché
- Poids0.534 kg
- Dimensions15,7 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-7332-1043-7
- EAN9782733210437
- Date de parution21/09/2013
- CollectionClassiques de l'économie et de
- ÉditeurINED
- TraducteurJacqueline Hecht
- PréfacierHervé Hasquin
Résumé
A la fin du XVIIIe siècle, en plein siècle des Lumières, des débats secouèrent la France autour des questions de population et de la menace d'une dépopulation imminente du royaume, prétexte pour les esprits éclairés, philosophes, écrivains, intellectuels, libres-penseurs, d'une nouvelle offensive contre l'Eglise et le pouvoir royal, considérés comme responsables de cette "décadence". Cet ouvrage retrace cette querelle dont certains protagonistes Montesquieu, Diderot, Rousseau, sont restés célèbres, tandis que d'autres pamphlétaires, opposants à la monarchie, progressistes de tous rangs tombés dans l'oubli, retrouvent ici leur place.
Avec ses Lettres persanes et sa partie consacrée à la "dépopulation", Montesquieu inaugure une polémique qui durera plusieurs décennies et qui entraîne dans son sillage tous les grands esprits de l'époque, chacun donnant sa version de ce qu'il considère comme la meilleure façon de "repeupler la France" : abolir le célibat des prêtres, encourager la polygamie ou le divorce, réglementer les relations sexuelles pour encourager la fécondité...
L'histoire de cette littérature permet de comprendre les tensions morales et politiques qui secouèrent profondément la société, et qui ont abouti à redéfinir les relations de "genre" à la fin du XVIIIe siècle et à renouveler la législation familiale sous la Révolution. Le mouvement populationniste porte sur la place publique des questions d'ordre privé. Il inaugure aussi de nouvelles réflexions sur le mariage, sur les relations entre hommes et femmes, sur la famille, la place et le statut des femmes, sur la transmission des biens et la descendance, sur la place des enfants, et plus généralement sur la population de la France, annonçant les futurs changements du siècle à venir.
Avec ses Lettres persanes et sa partie consacrée à la "dépopulation", Montesquieu inaugure une polémique qui durera plusieurs décennies et qui entraîne dans son sillage tous les grands esprits de l'époque, chacun donnant sa version de ce qu'il considère comme la meilleure façon de "repeupler la France" : abolir le célibat des prêtres, encourager la polygamie ou le divorce, réglementer les relations sexuelles pour encourager la fécondité...
L'histoire de cette littérature permet de comprendre les tensions morales et politiques qui secouèrent profondément la société, et qui ont abouti à redéfinir les relations de "genre" à la fin du XVIIIe siècle et à renouveler la législation familiale sous la Révolution. Le mouvement populationniste porte sur la place publique des questions d'ordre privé. Il inaugure aussi de nouvelles réflexions sur le mariage, sur les relations entre hommes et femmes, sur la famille, la place et le statut des femmes, sur la transmission des biens et la descendance, sur la place des enfants, et plus généralement sur la population de la France, annonçant les futurs changements du siècle à venir.
A la fin du XVIIIe siècle, en plein siècle des Lumières, des débats secouèrent la France autour des questions de population et de la menace d'une dépopulation imminente du royaume, prétexte pour les esprits éclairés, philosophes, écrivains, intellectuels, libres-penseurs, d'une nouvelle offensive contre l'Eglise et le pouvoir royal, considérés comme responsables de cette "décadence". Cet ouvrage retrace cette querelle dont certains protagonistes Montesquieu, Diderot, Rousseau, sont restés célèbres, tandis que d'autres pamphlétaires, opposants à la monarchie, progressistes de tous rangs tombés dans l'oubli, retrouvent ici leur place.
Avec ses Lettres persanes et sa partie consacrée à la "dépopulation", Montesquieu inaugure une polémique qui durera plusieurs décennies et qui entraîne dans son sillage tous les grands esprits de l'époque, chacun donnant sa version de ce qu'il considère comme la meilleure façon de "repeupler la France" : abolir le célibat des prêtres, encourager la polygamie ou le divorce, réglementer les relations sexuelles pour encourager la fécondité...
L'histoire de cette littérature permet de comprendre les tensions morales et politiques qui secouèrent profondément la société, et qui ont abouti à redéfinir les relations de "genre" à la fin du XVIIIe siècle et à renouveler la législation familiale sous la Révolution. Le mouvement populationniste porte sur la place publique des questions d'ordre privé. Il inaugure aussi de nouvelles réflexions sur le mariage, sur les relations entre hommes et femmes, sur la famille, la place et le statut des femmes, sur la transmission des biens et la descendance, sur la place des enfants, et plus généralement sur la population de la France, annonçant les futurs changements du siècle à venir.
Avec ses Lettres persanes et sa partie consacrée à la "dépopulation", Montesquieu inaugure une polémique qui durera plusieurs décennies et qui entraîne dans son sillage tous les grands esprits de l'époque, chacun donnant sa version de ce qu'il considère comme la meilleure façon de "repeupler la France" : abolir le célibat des prêtres, encourager la polygamie ou le divorce, réglementer les relations sexuelles pour encourager la fécondité...
L'histoire de cette littérature permet de comprendre les tensions morales et politiques qui secouèrent profondément la société, et qui ont abouti à redéfinir les relations de "genre" à la fin du XVIIIe siècle et à renouveler la législation familiale sous la Révolution. Le mouvement populationniste porte sur la place publique des questions d'ordre privé. Il inaugure aussi de nouvelles réflexions sur le mariage, sur les relations entre hommes et femmes, sur la famille, la place et le statut des femmes, sur la transmission des biens et la descendance, sur la place des enfants, et plus généralement sur la population de la France, annonçant les futurs changements du siècle à venir.