La dynamique sociale de la conscience. Sociologie de la connaissance et des sciences

Par : Norbert Elias
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  • Nombre de pages332
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.528 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,1 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-7071-7632-5
  • EAN9782707176325
  • Date de parution17/11/2016
  • CollectionLaboratoire sciences sociales
  • ÉditeurLa Découverte
  • TraducteurMarc Joly
  • TraducteurDelphine Moraldo
  • TraducteurMarianne Woolven

Résumé

Ce livre réunit les articles – inédits en français – les plus importants de Norbert Elias sur les sciences et la connaissance. En mobilisant une impressionnante culture classique (Lucrèce, Euripide, Platon, Aristote, etc.) ainsi qu'une large palette de connaissances scientifiques (physique, biologie de l'évolution, psychologie sociale, éthologie, etc.), Elias propose une définition sociologique de l'humanité gouvernée par les faits primordiaux des interdépendances (« naturelles » et « culturellement » situées et datées) et de la transmission intergénérationnelle des connaissances.
Ce faisant, il s'oppose aussi bien aux historiens des sciences qu'aux présupposés normatifs des philosophes des sciences. Depuis le point de vue d'une sociologie autonome, il anticipe notamment largement l'approche de Pierre Bourdieu, en menant une analyse du « pouvoir » dans les sciences (au sein des établissements scientifiques) ou une critique acerbe de la philosophie des sciences de Karl Popper et de son influence « néfaste ». Il poursuit, ainsi, un double objectif : 1/ substituer à l'« homme » de la métaphysique les êtres humains au pluriel, interdépendants par nature et dans des cultures spécifiques.
2/ remplacer les théories de la science au singulier (postulat d'universaluté et de méthode unique) par une théorie des sciences au pluriel – soit les sciences employant différentes méthodes, reliées, en partie, à la diversité de leurs objets respectifs. Le caractère radical de cette authentique révolution copernicienne de la théorie des sciences et de la connaissance reste tout entier à découvrir. Table 1.
Sociologie de la connaissance : nouvelles perspectives [1971] 2. La dynamique de la conscience à l'intérieur des sociétés [1970] 3. Sur la nature [analyse de sémantique sociologique et réflexion sur le développement des sciences de la nature [1986] 4. Les sciences : vers une théorie [1974] 5. Théorie de la science et histoire de la science : commentaires sur une discussion récente [prise de position dans la controverse Thomas Kuhn/Imre Lakatos] 6.
Les établissements scientifiques [analyse du « pouvoir » dans les sciences anticipant très largement sur l'approche de Pierre Bourdieu, 1981] 7. Le credo d'un nominaliste [sur Karl Popper, 1984] 8. Science, ou sciences ? Contribution à un débat avec des philosophes aveugles au réel [controverse avec des poppériens allemands, 1985]
Ce livre réunit les articles – inédits en français – les plus importants de Norbert Elias sur les sciences et la connaissance. En mobilisant une impressionnante culture classique (Lucrèce, Euripide, Platon, Aristote, etc.) ainsi qu'une large palette de connaissances scientifiques (physique, biologie de l'évolution, psychologie sociale, éthologie, etc.), Elias propose une définition sociologique de l'humanité gouvernée par les faits primordiaux des interdépendances (« naturelles » et « culturellement » situées et datées) et de la transmission intergénérationnelle des connaissances.
Ce faisant, il s'oppose aussi bien aux historiens des sciences qu'aux présupposés normatifs des philosophes des sciences. Depuis le point de vue d'une sociologie autonome, il anticipe notamment largement l'approche de Pierre Bourdieu, en menant une analyse du « pouvoir » dans les sciences (au sein des établissements scientifiques) ou une critique acerbe de la philosophie des sciences de Karl Popper et de son influence « néfaste ». Il poursuit, ainsi, un double objectif : 1/ substituer à l'« homme » de la métaphysique les êtres humains au pluriel, interdépendants par nature et dans des cultures spécifiques.
2/ remplacer les théories de la science au singulier (postulat d'universaluté et de méthode unique) par une théorie des sciences au pluriel – soit les sciences employant différentes méthodes, reliées, en partie, à la diversité de leurs objets respectifs. Le caractère radical de cette authentique révolution copernicienne de la théorie des sciences et de la connaissance reste tout entier à découvrir. Table 1.
Sociologie de la connaissance : nouvelles perspectives [1971] 2. La dynamique de la conscience à l'intérieur des sociétés [1970] 3. Sur la nature [analyse de sémantique sociologique et réflexion sur le développement des sciences de la nature [1986] 4. Les sciences : vers une théorie [1974] 5. Théorie de la science et histoire de la science : commentaires sur une discussion récente [prise de position dans la controverse Thomas Kuhn/Imre Lakatos] 6.
Les établissements scientifiques [analyse du « pouvoir » dans les sciences anticipant très largement sur l'approche de Pierre Bourdieu, 1981] 7. Le credo d'un nominaliste [sur Karl Popper, 1984] 8. Science, ou sciences ? Contribution à un débat avec des philosophes aveugles au réel [controverse avec des poppériens allemands, 1985]
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