Istanbul planète. La ville-monde du XXIe siècle

Par : Jean-François Pérouse
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  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions16,5 cm × 21,9 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7071-7455-0
  • EAN9782707174550
  • Date de parution02/02/2017
  • CollectionCahiers libres
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Istanbul est un continent urbain inconnu, trop souvent réduit à quelques prétendus hauts lieux – de plus en plus perdus dans l'immensité métropolitaine environnante – extraits d'un imaginaire réducteur, aux figures par trop rebattues. Il y a pourtant urgence à sortir des lieux communs et « centripètes » pour prendre la mesure de l'organisme urbain monstrueux devenu ces deux dernières décennies la principale métropole du bassin méditerranéen, au pouvoir attractif croissant. Pour cela, il faut en finir avec les images d'Épinal comme avec les impératifs et must de la puissante économie touristique.
Car l'Istanbul d'aujourd'hui, malgré la résilience des stéréotypes, avec ses 15 millions d'habitants et ses circulants en nombre indéfinissable, n'a plus rien à voir avec l'Istanbul d'il y a ne serait-ce que vingt ans. Mégapole choyée par un pouvoir qui l'a promue en vitrine de sa puissance et de son identité refabriquée, mégapole qui fascine un « arrière-pays » de plus en plus vaste et diversifié, Istanbul a radicalement changé de dimensions et de fonctions.
Outre l'étalement vertigineux qui la caractérise, avec toutes les conséquences fâcheuses pour son environnement, elle est le théâtre de profondes transformations, à la fois physiques, économiques et culturelles. Laboratoire de la « Nouvelle Turquie », elle est à la fois le lieu de la reconstruction de la référence ottomane – source de fierté –, le lieu où la dualisation de l'économie turque est la plus frappante, et le terrain d'expérimentation de nouvelles façons de vivre.
Ces dernières sont tiraillées entre les tentations individualisantes de l'économie de la consommation conjuguée à un espace public « libérateur », et les tentations communautaristes des identités collectives réinventées. L'auteur, géographe qui vit à Istanbul depuis la fin des années 1990, a été le témoin direct de cette vertigineuse métamorphose. À partir des territoires périphériques émergeants et de sources turques et de première main – notamment de la presse quotidienne –, il partage ici son expérience de terrain pour offrir un portrait d'Istanbul en décalage avec les discours convenus, sans orientalisme, sans culturalisme ni catastrophisme.
Istanbul est un continent urbain inconnu, trop souvent réduit à quelques prétendus hauts lieux – de plus en plus perdus dans l'immensité métropolitaine environnante – extraits d'un imaginaire réducteur, aux figures par trop rebattues. Il y a pourtant urgence à sortir des lieux communs et « centripètes » pour prendre la mesure de l'organisme urbain monstrueux devenu ces deux dernières décennies la principale métropole du bassin méditerranéen, au pouvoir attractif croissant. Pour cela, il faut en finir avec les images d'Épinal comme avec les impératifs et must de la puissante économie touristique.
Car l'Istanbul d'aujourd'hui, malgré la résilience des stéréotypes, avec ses 15 millions d'habitants et ses circulants en nombre indéfinissable, n'a plus rien à voir avec l'Istanbul d'il y a ne serait-ce que vingt ans. Mégapole choyée par un pouvoir qui l'a promue en vitrine de sa puissance et de son identité refabriquée, mégapole qui fascine un « arrière-pays » de plus en plus vaste et diversifié, Istanbul a radicalement changé de dimensions et de fonctions.
Outre l'étalement vertigineux qui la caractérise, avec toutes les conséquences fâcheuses pour son environnement, elle est le théâtre de profondes transformations, à la fois physiques, économiques et culturelles. Laboratoire de la « Nouvelle Turquie », elle est à la fois le lieu de la reconstruction de la référence ottomane – source de fierté –, le lieu où la dualisation de l'économie turque est la plus frappante, et le terrain d'expérimentation de nouvelles façons de vivre.
Ces dernières sont tiraillées entre les tentations individualisantes de l'économie de la consommation conjuguée à un espace public « libérateur », et les tentations communautaristes des identités collectives réinventées. L'auteur, géographe qui vit à Istanbul depuis la fin des années 1990, a été le témoin direct de cette vertigineuse métamorphose. À partir des territoires périphériques émergeants et de sources turques et de première main – notamment de la presse quotidienne –, il partage ici son expérience de terrain pour offrir un portrait d'Istanbul en décalage avec les discours convenus, sans orientalisme, sans culturalisme ni catastrophisme.
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