Crimes de guerre. Rouen, 9 juin 1940

Par : Guillaume Lemaître, Laurent Martin, Jean-louis Roussel
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  • Nombre de pages136
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-918616-51-1
  • EAN9782918616511
  • Date de parution16/05/2022
  • ÉditeurECHO VAGUES

Résumé

Le 9 juin 1940 au matin, la 5. Panzerdivision de la Wehrmacht entrait dans Rouen. Quelques jours plus tard, dans le square du Musée des Antiquités, les corps de deux hommes noirs étaient découverts par les services municipaux. Le lendemain, non loin de là, dans les jardins d'une propriété de la rue de Bihorel, on retrouvait ceux de dix-sept hommes assassinés par les troupes allemandes. Quinze jours plus tard, un dernier corps y était mis au jour.
Civils ou militaires, seuls la moitié d'entre eux purent être identifiés, mais tous avaient la particularité d'être africains ou antillais. Et tous avaient été raflés et exécutés par les Allemands dès leur arrivée dans la ville. Ce drame était jusqu'à présent resté méconnu. Seules quelques mentions dans les ouvrages traitant de la période y faisaient allusion, sans toutefois s'accorder sur le nombre de victimes ou leur identité.
Pour la première fois, des recherches ont été menées pour tenter de comprendre cet événement et d'en restituer toute l'importance dans la tragédie que vécurent les soldats et civils africains lors de la campagne de France de mai-juin 1940. Les recherches menées dans le cadre de cet ouvrage ont donné lieu en 2020-2021 à un important travail de mémoire dans les collèges de la ville de Rouen restitué dans cet ouvrage.
Le 9 juin 1940 au matin, la 5. Panzerdivision de la Wehrmacht entrait dans Rouen. Quelques jours plus tard, dans le square du Musée des Antiquités, les corps de deux hommes noirs étaient découverts par les services municipaux. Le lendemain, non loin de là, dans les jardins d'une propriété de la rue de Bihorel, on retrouvait ceux de dix-sept hommes assassinés par les troupes allemandes. Quinze jours plus tard, un dernier corps y était mis au jour.
Civils ou militaires, seuls la moitié d'entre eux purent être identifiés, mais tous avaient la particularité d'être africains ou antillais. Et tous avaient été raflés et exécutés par les Allemands dès leur arrivée dans la ville. Ce drame était jusqu'à présent resté méconnu. Seules quelques mentions dans les ouvrages traitant de la période y faisaient allusion, sans toutefois s'accorder sur le nombre de victimes ou leur identité.
Pour la première fois, des recherches ont été menées pour tenter de comprendre cet événement et d'en restituer toute l'importance dans la tragédie que vécurent les soldats et civils africains lors de la campagne de France de mai-juin 1940. Les recherches menées dans le cadre de cet ouvrage ont donné lieu en 2020-2021 à un important travail de mémoire dans les collèges de la ville de Rouen restitué dans cet ouvrage.