Crimes d'Etats. Qui porte la responsabilité des morts en Méditerranée ?

Par : Nader Vahabi
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  • Nombre de pages92
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.137 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-343-17960-5
  • EAN9782343179605
  • Date de parution19/07/2019
  • CollectionCultures sans frontières
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pourquoi laisse-t-on mourir en mer des milliers d'individus dont la faute serait de vouloir quitter leur pays pour trouver ailleurs les conditions d'une vie meilleure ? Ne pourrait-on pas considérer la mort de ces milliers de personnes en Méditerranée comme un crime ? Toutes les vies ne se valent pas car les 18 422 morts en Méditerranée entre 2014 et 2019 ne forment qu'une préoccupation secondaire pour l'Union européenne.
L'Europe inspirée de la philosophie humaniste et de l'hospitalité kantienne se trouve-t-elle en porte-à-faux avec sa politique discrétionnaire ? Cette ignorance relève-t-elle de la reproduction sociologique de la banalisation du mal ? L'intérêt de ce livre réside dans la discussion sur l'idée de considérer que la mort des migrants en Méditerranée est un moindre mal face au risque politique que représenterait leur accueil.
Il pointe la volonté de déresponsabilisation de l'Union européenne qui externalise la gestion des migrants à des pays tiers et met en doute la charge communément admise de l'incrimination des réseaux de passeurs pour nous orienter vers la responsabilité des Etats à l'égard des morts en Méditerranée.
Pourquoi laisse-t-on mourir en mer des milliers d'individus dont la faute serait de vouloir quitter leur pays pour trouver ailleurs les conditions d'une vie meilleure ? Ne pourrait-on pas considérer la mort de ces milliers de personnes en Méditerranée comme un crime ? Toutes les vies ne se valent pas car les 18 422 morts en Méditerranée entre 2014 et 2019 ne forment qu'une préoccupation secondaire pour l'Union européenne.
L'Europe inspirée de la philosophie humaniste et de l'hospitalité kantienne se trouve-t-elle en porte-à-faux avec sa politique discrétionnaire ? Cette ignorance relève-t-elle de la reproduction sociologique de la banalisation du mal ? L'intérêt de ce livre réside dans la discussion sur l'idée de considérer que la mort des migrants en Méditerranée est un moindre mal face au risque politique que représenterait leur accueil.
Il pointe la volonté de déresponsabilisation de l'Union européenne qui externalise la gestion des migrants à des pays tiers et met en doute la charge communément admise de l'incrimination des réseaux de passeurs pour nous orienter vers la responsabilité des Etats à l'égard des morts en Méditerranée.
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