Le livre Création et chute que nous publions ici - pour la première fois dans son intégralité en français - est issu d'un cours que Bonhoeffer donna à l'université de Berlin à l'âge de 26 ans pendant le semestre d'hiver 1932-33. Il s'agit d'une interprétation des trois premiers chapitres de la Genèse. Il s'agit d'un ouvrage très dense : Bonhoeffer ne se permet pas de vagabondages ici et là, qui faciliteraient l'écoute des auditeurs, répondant à leurs attentes, en revenant sur ce qu'ils savent déjà. Il veut progresser, se tenir le plus près possible du texte biblique et de la réflexion théologique à laquelle ce texte nous conduit. D'une certaine manière Bonhoeffer ne fait rien d'autre que laisser le texte biblique - en l'occurrence ces trois premiers chapitres de la Bible - accomplir son œuvre, son " dire ". L'attitude du lecteur qui répond à ce " dire " sera en conséquence une lecture d'un type particulier. Une lecture qui prend en compte la densité du langage et de la réflexion ; une lecture prête à accepter qu'il y ait du nouveau, de l'inconnu dans la rencontre avec le texte et son message.
Le livre Création et chute que nous publions ici - pour la première fois dans son intégralité en français - est issu d'un cours que Bonhoeffer donna à l'université de Berlin à l'âge de 26 ans pendant le semestre d'hiver 1932-33. Il s'agit d'une interprétation des trois premiers chapitres de la Genèse. Il s'agit d'un ouvrage très dense : Bonhoeffer ne se permet pas de vagabondages ici et là, qui faciliteraient l'écoute des auditeurs, répondant à leurs attentes, en revenant sur ce qu'ils savent déjà. Il veut progresser, se tenir le plus près possible du texte biblique et de la réflexion théologique à laquelle ce texte nous conduit. D'une certaine manière Bonhoeffer ne fait rien d'autre que laisser le texte biblique - en l'occurrence ces trois premiers chapitres de la Bible - accomplir son œuvre, son " dire ". L'attitude du lecteur qui répond à ce " dire " sera en conséquence une lecture d'un type particulier. Une lecture qui prend en compte la densité du langage et de la réflexion ; une lecture prête à accepter qu'il y ait du nouveau, de l'inconnu dans la rencontre avec le texte et son message.