Cours sur la Perception (1964-1965)

Par : Gilbert Simondon
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages416
  • PrésentationBroché
  • Poids0.545 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-35051-012-3
  • EAN9782350510125
  • Date de parution01/01/2006
  • CollectionPhilosophie
  • ÉditeurTransparence (Editions de la)
  • PréfacierRenaud Barbaras

Résumé

Dans l'Antiquité, la perception a joué un rôle majeur comme soubassement de la réflexion philosophique parce qu'elle était, avant le développement des sciences physiques et naturelles, le principal mode de connaissance du monde. Au contraire, après la découverte de la mécanique, l'époque classique a trouvé une source de savoir déductif et constructif indépendant de tout exercice préalable de la perception ; le rationalisme cartésien peut étudier le fonctionnement supposé des organes des sens sans préoccupation logique ou normative [...] ; le rôle de la perception dans la problématique réflexive devient alors mineur, même au sein de l'empirisme ou du criticisme. Enfin, le positivisme et les progrès de la biologie redonnent aux problèmes perceptifs une importance primordiale, parce qu'ils découvrent dans la perception, humaine aussi bien qu'animale, une activité fonctionnelle, vivant rapport entre l'organisme et le milieu ; [...] la perception redevient ainsi, à l'époque moderne et contemporaine, un principe d'intelligibilité, non plus comme source de paradigmes logiques et critère de la connaissance vraie, mais comme point de départ d'une théorie des rapports entre l'organisme et le milieu. G. S.
Dans l'Antiquité, la perception a joué un rôle majeur comme soubassement de la réflexion philosophique parce qu'elle était, avant le développement des sciences physiques et naturelles, le principal mode de connaissance du monde. Au contraire, après la découverte de la mécanique, l'époque classique a trouvé une source de savoir déductif et constructif indépendant de tout exercice préalable de la perception ; le rationalisme cartésien peut étudier le fonctionnement supposé des organes des sens sans préoccupation logique ou normative [...] ; le rôle de la perception dans la problématique réflexive devient alors mineur, même au sein de l'empirisme ou du criticisme. Enfin, le positivisme et les progrès de la biologie redonnent aux problèmes perceptifs une importance primordiale, parce qu'ils découvrent dans la perception, humaine aussi bien qu'animale, une activité fonctionnelle, vivant rapport entre l'organisme et le milieu ; [...] la perception redevient ainsi, à l'époque moderne et contemporaine, un principe d'intelligibilité, non plus comme source de paradigmes logiques et critère de la connaissance vraie, mais comme point de départ d'une théorie des rapports entre l'organisme et le milieu. G. S.