Cosplay. Première volution - Occasion

Par : Laurent Ladouari

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  • Nombre de pages473
  • PrésentationBroché
  • Poids0.626 kg
  • Dimensions14,6 cm × 22,1 cm × 4,2 cm
  • ISBN978-2-35720-170-5
  • EAN9782357201705
  • Date de parution02/01/2014
  • ÉditeurHC Editions

Résumé

Adamas, milliardaire cynique et haï de tous, rachète une ancienne gloire de l’industrie au bord de la faillite : 1T. Le redoutable prédateur déclare vouloir la détruire. Cela n’a aucun sens. Le même jour, par un invraisemblable concours de circonstances, Katie Dûma parvient à se faire recruter par 1T. Comme les trois mille autres employés, Katie est invitée à plonger dans l’univers virtuel du Cosplay : un jeu de masques où chacun agit et communique sous le couvert de l’anonymat.
Le Cosplay n’a pas de règles : ce jeu de simulation prône une liberté totale. Protégé par son masque, chacun révèle sa véritable humanité : calomnies, délations et règlements de compte se déchaînent dans une explosion de violence sans précédent. Le Cosplay est la bombe envoyée par Adamas pour anéantir 1T. Mais depuis l’intérieur du jeu, Katie organise la résistance.
Adamas, milliardaire cynique et haï de tous, rachète une ancienne gloire de l’industrie au bord de la faillite : 1T. Le redoutable prédateur déclare vouloir la détruire. Cela n’a aucun sens. Le même jour, par un invraisemblable concours de circonstances, Katie Dûma parvient à se faire recruter par 1T. Comme les trois mille autres employés, Katie est invitée à plonger dans l’univers virtuel du Cosplay : un jeu de masques où chacun agit et communique sous le couvert de l’anonymat.
Le Cosplay n’a pas de règles : ce jeu de simulation prône une liberté totale. Protégé par son masque, chacun révèle sa véritable humanité : calomnies, délations et règlements de compte se déchaînent dans une explosion de violence sans précédent. Le Cosplay est la bombe envoyée par Adamas pour anéantir 1T. Mais depuis l’intérieur du jeu, Katie organise la résistance.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Jéromine DuvertDecitre Confluence
3/5
Le cosplay comme vous ne l'avez jamais vu
COSPLAY est un fable ironique et merveilleusement menée du monde de l'entreprise. Plongés dans un univers fantastique où chacun porte un masque, les membres d'une entreprise peuvent laisser libre cours à leurs fantasmes sociétaires les plus fous : mener le procès des dirigeants corrompus, redistribuer leurs salaires aux plus méritants et non aux plus gradés, bouleverser la hiérarchie et encenser ceux qui, hier encore, étaient oubliés.... Un roman pertinent au style prenant, il plaira autant aux penseurs qu'aux rêveurs.
COSPLAY est un fable ironique et merveilleusement menée du monde de l'entreprise. Plongés dans un univers fantastique où chacun porte un masque, les membres d'une entreprise peuvent laisser libre cours à leurs fantasmes sociétaires les plus fous : mener le procès des dirigeants corrompus, redistribuer leurs salaires aux plus méritants et non aux plus gradés, bouleverser la hiérarchie et encenser ceux qui, hier encore, étaient oubliés.... Un roman pertinent au style prenant, il plaira autant aux penseurs qu'aux rêveurs.
Carole-VioletteDecitre Part-Dieu
4/5
Belle écriture - Bon scénario
Une très belle écriture au service d'une histoire qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page ! L'auteur a créé un large choix de personnages très réalistes et intéressants. Du PDG sans cœur et cynique à la jeune femme volontaire et intrépide, tous ont un rôle à jouer dans cette intrigue pleine de prétentions et de faux-semblants. Que cherche ce milliardaire insondable en rachetant une vieille boîte en train de couler et quel est ce jeu virtuel qu'il propose aux employés pour finir en apothéose ? Lisez vite ce livre, car lui seul connait les réponses...
Une très belle écriture au service d'une histoire qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page ! L'auteur a créé un large choix de personnages très réalistes et intéressants. Du PDG sans cœur et cynique à la jeune femme volontaire et intrépide, tous ont un rôle à jouer dans cette intrigue pleine de prétentions et de faux-semblants. Que cherche ce milliardaire insondable en rachetant une vieille boîte en train de couler et quel est ce jeu virtuel qu'il propose aux employés pour finir en apothéose ? Lisez vite ce livre, car lui seul connait les réponses...
  • Futuriste
  • Enquête
  • jeu vidéo
  • personnages

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 9 notes dont 6 avis lecteurs
Derrière les masques...
Dans la vraie vie, le Cosplay (コスプレ, kosupure), mot-valise composé des mots anglais « costume » et « playing », est une sous-culture japonaise qui consiste à jouer le rôle de ses personnages (héros de mangas, d'animation japonaise, de tokusatsu, de films, de jeux vidéo ou encore de comics) en imitant leur costume, leurs cheveux (à l'aide d'une perruque ou en réalisant la même coupe de cheveux que celle du personnage) et leur maquillage. Dans le livre de Ladouari, le Cosplay (ou « COStume rolePLAY ») est un jeu virtuel à destination du monde de l’entreprise. Le principe est relativement proche du concept du véritable Cosplay : chaque membre du personnel d’une entreprise (de la Direction au voiturier) est transposé dans un monde virtuel proche de la réalité de l’entreprise dans laquelle il travaille et est invité à se choisir un avatar parmi tous les personnages célèbres du passé, réels ou issus de la littérature : Athos, Savonarole, la Fée Morgane, Robespierre, Cléopâtre… qui sont autant de masques que les joueurs peuvent retirer ou non pour dévoiler leur véritable identité. Tout l’intérêt du Cosplay (qui dispose d’un ou une organisatrice qui en édicte les règles, les décors, les outils,… et dont la connexion à l’aide d’un masque et d’embouts de doigts qui permettent de jouer les « puppet master » et le fait de basculer dans une réalité virtuelle ne sont pas sans rappeler le film de Cronenberg « eXistenZ ») réside dans le double fait 1/ que les notions de hiérarchie, de postes, de prédisposition à telle ou telle tâche sont totalement abolies et 2/ que les masques octroient une liberté complète aux joueurs d’agir selon leur véritable nature, leur caractère non voilé et leurs compétences réelles… Le masque permet en quelque sorte d’agir « à visage découvert », selon son caractère et ses talents propres ! L’entreprise où va se dérouler le jeu vient d’être rachetée et est au bord de la faillite : le but du jeu va être de favoriser l’éclosion des talents cachés de l’entreprise, les seuls capables de redresser la barre et de relancer la machine. Seuls resteront les salariés véritablement attachés à leur entreprise, les profiteurs et autres incompétents seront vite éliminés du jeu, i.e. virés de la boîte. Le livre repose donc sur un concept qui n’a pratiquement plus cours aujourd’hui (si tant est qu’il ait jamais existé) : « l’amour de l’entreprise pour laquelle on travaille » ; ainsi que quelques corollaires tombés en désuétude (si tant est… vous m’avez compris) : « faire la place belle aux compétences », « abolir les préjugés (par exemple : une secrétaire est et restera secrétaire,…) », « humaniser le monde de l’entreprise », j’en passe et des meilleurs. On se prend assez rapidement au « jeu », si vous me passez l’expression, et on suit avec plaisir les différents personnages se dépatouiller dans les paniers de crabes, tant dans la réalité que dans le jeu. On peine peut-être parfois à faire le rapprochement entre les personnalités de la réalité et celles du jeu, les clefs n’étant pas toutes fournies par l’auteur et encore moins évidentes. On pourrait faire deux reproches à Ladouari, le second, s’il l’avait évité, lui aurait incontestablement permis de contourner le premier. Disons donc dans un premier temps que Ladouari noie un peu, sous les références et les non-dits, son lecteur, celui-ci étant alors obligé de prendre certaines éléments du récits pour argent comptant alors même qu’ils semblent importants et structurants. Rajoutons ensuite dans la foulée qu’il manque une ou deux centaines de pages qui auraient donné plus de temps à l’auteur pour développer ces zones d’ombres, apporter, par exemple, un peu de volume et de consistance à l’école de Nonpareil, aux talents subversifs des bras droits d’Adamas Zoran, à leurs origines et leurs relations entre eux. Mais cela fera peut-être l’objet d’une ou plusieurs suites qu’il ne me déplairait pas de lire. En résumé : un récit d’anticipation qui se tient, intéressant dans ce qu’il apporte comme éclairages plus ou moins utopiques sur le monde de l’entreprise, un peu comme un manifeste à l’usage des patrons, et qui se tiendra d’autant mieux lorsqu’il sera augmenté de récits complémentaires. Il y a matière à…
Dans la vraie vie, le Cosplay (コスプレ, kosupure), mot-valise composé des mots anglais « costume » et « playing », est une sous-culture japonaise qui consiste à jouer le rôle de ses personnages (héros de mangas, d'animation japonaise, de tokusatsu, de films, de jeux vidéo ou encore de comics) en imitant leur costume, leurs cheveux (à l'aide d'une perruque ou en réalisant la même coupe de cheveux que celle du personnage) et leur maquillage. Dans le livre de Ladouari, le Cosplay (ou « COStume rolePLAY ») est un jeu virtuel à destination du monde de l’entreprise. Le principe est relativement proche du concept du véritable Cosplay : chaque membre du personnel d’une entreprise (de la Direction au voiturier) est transposé dans un monde virtuel proche de la réalité de l’entreprise dans laquelle il travaille et est invité à se choisir un avatar parmi tous les personnages célèbres du passé, réels ou issus de la littérature : Athos, Savonarole, la Fée Morgane, Robespierre, Cléopâtre… qui sont autant de masques que les joueurs peuvent retirer ou non pour dévoiler leur véritable identité. Tout l’intérêt du Cosplay (qui dispose d’un ou une organisatrice qui en édicte les règles, les décors, les outils,… et dont la connexion à l’aide d’un masque et d’embouts de doigts qui permettent de jouer les « puppet master » et le fait de basculer dans une réalité virtuelle ne sont pas sans rappeler le film de Cronenberg « eXistenZ ») réside dans le double fait 1/ que les notions de hiérarchie, de postes, de prédisposition à telle ou telle tâche sont totalement abolies et 2/ que les masques octroient une liberté complète aux joueurs d’agir selon leur véritable nature, leur caractère non voilé et leurs compétences réelles… Le masque permet en quelque sorte d’agir « à visage découvert », selon son caractère et ses talents propres ! L’entreprise où va se dérouler le jeu vient d’être rachetée et est au bord de la faillite : le but du jeu va être de favoriser l’éclosion des talents cachés de l’entreprise, les seuls capables de redresser la barre et de relancer la machine. Seuls resteront les salariés véritablement attachés à leur entreprise, les profiteurs et autres incompétents seront vite éliminés du jeu, i.e. virés de la boîte. Le livre repose donc sur un concept qui n’a pratiquement plus cours aujourd’hui (si tant est qu’il ait jamais existé) : « l’amour de l’entreprise pour laquelle on travaille » ; ainsi que quelques corollaires tombés en désuétude (si tant est… vous m’avez compris) : « faire la place belle aux compétences », « abolir les préjugés (par exemple : une secrétaire est et restera secrétaire,…) », « humaniser le monde de l’entreprise », j’en passe et des meilleurs. On se prend assez rapidement au « jeu », si vous me passez l’expression, et on suit avec plaisir les différents personnages se dépatouiller dans les paniers de crabes, tant dans la réalité que dans le jeu. On peine peut-être parfois à faire le rapprochement entre les personnalités de la réalité et celles du jeu, les clefs n’étant pas toutes fournies par l’auteur et encore moins évidentes. On pourrait faire deux reproches à Ladouari, le second, s’il l’avait évité, lui aurait incontestablement permis de contourner le premier. Disons donc dans un premier temps que Ladouari noie un peu, sous les références et les non-dits, son lecteur, celui-ci étant alors obligé de prendre certaines éléments du récits pour argent comptant alors même qu’ils semblent importants et structurants. Rajoutons ensuite dans la foulée qu’il manque une ou deux centaines de pages qui auraient donné plus de temps à l’auteur pour développer ces zones d’ombres, apporter, par exemple, un peu de volume et de consistance à l’école de Nonpareil, aux talents subversifs des bras droits d’Adamas Zoran, à leurs origines et leurs relations entre eux. Mais cela fera peut-être l’objet d’une ou plusieurs suites qu’il ne me déplairait pas de lire. En résumé : un récit d’anticipation qui se tient, intéressant dans ce qu’il apporte comme éclairages plus ou moins utopiques sur le monde de l’entreprise, un peu comme un manifeste à l’usage des patrons, et qui se tiendra d’autant mieux lorsqu’il sera augmenté de récits complémentaires. Il y a matière à…
  • Inattendu
  • Futuriste
  • Intriguant
Let's play !
Un entretien d'embauche chez 1T !! Katie Dûma n'osait en rêver et pourtant elle touche au but d'intégrer cette vénérable entreprise spécialiste des microprocesseurs. Pour cette fille de la Zone, c'est une chance inespérée de se faire une place à la Capitale, à l'endroit même où le génial inventeur Nikola Protéus a fait ses débuts. L'entreprise est certes mal en point mais Katie est persuadée qu'elle saura se relever et affronter la concurrence déloyale que lui impose Sinind. Sa joie est cependant ternie par l'annonce de rachat d'1T par Zoran Adamas, richissime homme d'affaires, redouté et détesté par tous, qui déclare d'emblée que son but est d'anéantir 1T. Pour parvenir à ses fins, celui qu'on surnomme dédaigneusement Le Gitan, impose aux salariés un jeu de simulation : le Cosplay. Trois jours durant, chaque employé évoluera dans un monde virtuel où la hiérarchie est abolie. Dans la peau d'un personnage de son choix, réel ou imaginaire, caché derrière un masque, chacun pourra proposer des idées, dénoncer des injustices et même éliminer les gêneurs. A tout moment, le choix est possible de quitter la société avec un chèque substantiel en poche. Seuls resteront ceux suffisamment attachés à l'entreprise pour vouloir la défendre et, bien sûr, la jeune Katie, embauchée au pied levé par le nouveau directeur des ressources humaines. Laurent LADOUARI, pour ce premier tome de son cycle Volution, situe son histoire dans un futur indéterminé dont on sait peu de choses si ce n'est que la guerre du Pacifique a ravagé la planète dont il ne subsiste que le Continent et sa Capitale qui pourrait bien être Paris. Siège d'une sorte de révolution nommée la Commune qui a été matée il y a quelques vingt années, cette Capitale est désormais protégée de la Zone par un mur hautement sécurisé. Tandis qu'elle concentre les capitaux et les industries, la Zone végète plus ou moins dans la misère. Voilà pour le contexte général. Mais l'auteur n'entre pas dans les détails, son propos étant de nous présenter 1T et le Cosplay qui va secouer l'entreprise pendant trois jours d'une rare intensité. Dépassée par la concurrence et par la fin d'internet, ce fleuron de l'industrie est en sursis. Des dirigeants au service, avant tout, de leur intérêts personnels ont fini de mettre à mal cette société qui n'a pas su évoluer. Le jeu va bouleverser tout cela avec en finalité, soit l'implosion, soit la renaissance. Le Cosplay est un monde anarchique a priori mais qui a le mérite de révéler les vrais talents. Profiteurs et tire-au-flanc sont éliminés et ne restent que les plus méritants, quel que soit leur grade. Ainsi, Katie Dûma, ayant à peine plus de poids q'une stagiaire, devient un personnage important du jeu, et il en va de même pour les secrétaires, assistantes et autres voituriers, habituellement brimés, négligés, maltraités et qui se découvrent une âme de leader, de décideur. Les identités réelles restent anonymes mais sous le costume d'Athos, Madonna ou Périclès, des personnalités se révèlent et la galerie de personnages qui en découlent est fort réjouissante. C'est aussi vrai en dehors du jeu où les envoyés du terrible Adamas sont hauts en couleurs et contribuent grandement à l'intérêt et à la curiosité du lecteur. On peut toutefois regretter un manichéisme outrancier avec des gentils, volontaires, intelligents et désintéressés opposés à des méchants stupides, cupides et cyniques. L'ambiance générale est baroque, avec un petit côté steampunk qui donne du relief au Cosplay et à cette Capitale partiellement détruite par la Commune. Dans l'ensemble, ce premier tome est très accrocheur et addictif, on ne peut qu'espérer que la suite sera à la hauteur et que Laurent LADOUARI saura apporter des réponses cohérentes à toutes les questions en attente. On veut mieux connaitre Zoran Adamas et ses "enfants". On veut tout savoir sur la guerre du Pacifique et la Commune et bien sûr on attend un retournement de situation dans l'ordre établi avec, pourquoi pas, une révolte de la Zone... Une belle réussite dont on ne peut qu'attendre la suite avec impatience.
Un entretien d'embauche chez 1T !! Katie Dûma n'osait en rêver et pourtant elle touche au but d'intégrer cette vénérable entreprise spécialiste des microprocesseurs. Pour cette fille de la Zone, c'est une chance inespérée de se faire une place à la Capitale, à l'endroit même où le génial inventeur Nikola Protéus a fait ses débuts. L'entreprise est certes mal en point mais Katie est persuadée qu'elle saura se relever et affronter la concurrence déloyale que lui impose Sinind. Sa joie est cependant ternie par l'annonce de rachat d'1T par Zoran Adamas, richissime homme d'affaires, redouté et détesté par tous, qui déclare d'emblée que son but est d'anéantir 1T. Pour parvenir à ses fins, celui qu'on surnomme dédaigneusement Le Gitan, impose aux salariés un jeu de simulation : le Cosplay. Trois jours durant, chaque employé évoluera dans un monde virtuel où la hiérarchie est abolie. Dans la peau d'un personnage de son choix, réel ou imaginaire, caché derrière un masque, chacun pourra proposer des idées, dénoncer des injustices et même éliminer les gêneurs. A tout moment, le choix est possible de quitter la société avec un chèque substantiel en poche. Seuls resteront ceux suffisamment attachés à l'entreprise pour vouloir la défendre et, bien sûr, la jeune Katie, embauchée au pied levé par le nouveau directeur des ressources humaines. Laurent LADOUARI, pour ce premier tome de son cycle Volution, situe son histoire dans un futur indéterminé dont on sait peu de choses si ce n'est que la guerre du Pacifique a ravagé la planète dont il ne subsiste que le Continent et sa Capitale qui pourrait bien être Paris. Siège d'une sorte de révolution nommée la Commune qui a été matée il y a quelques vingt années, cette Capitale est désormais protégée de la Zone par un mur hautement sécurisé. Tandis qu'elle concentre les capitaux et les industries, la Zone végète plus ou moins dans la misère. Voilà pour le contexte général. Mais l'auteur n'entre pas dans les détails, son propos étant de nous présenter 1T et le Cosplay qui va secouer l'entreprise pendant trois jours d'une rare intensité. Dépassée par la concurrence et par la fin d'internet, ce fleuron de l'industrie est en sursis. Des dirigeants au service, avant tout, de leur intérêts personnels ont fini de mettre à mal cette société qui n'a pas su évoluer. Le jeu va bouleverser tout cela avec en finalité, soit l'implosion, soit la renaissance. Le Cosplay est un monde anarchique a priori mais qui a le mérite de révéler les vrais talents. Profiteurs et tire-au-flanc sont éliminés et ne restent que les plus méritants, quel que soit leur grade. Ainsi, Katie Dûma, ayant à peine plus de poids q'une stagiaire, devient un personnage important du jeu, et il en va de même pour les secrétaires, assistantes et autres voituriers, habituellement brimés, négligés, maltraités et qui se découvrent une âme de leader, de décideur. Les identités réelles restent anonymes mais sous le costume d'Athos, Madonna ou Périclès, des personnalités se révèlent et la galerie de personnages qui en découlent est fort réjouissante. C'est aussi vrai en dehors du jeu où les envoyés du terrible Adamas sont hauts en couleurs et contribuent grandement à l'intérêt et à la curiosité du lecteur. On peut toutefois regretter un manichéisme outrancier avec des gentils, volontaires, intelligents et désintéressés opposés à des méchants stupides, cupides et cyniques. L'ambiance générale est baroque, avec un petit côté steampunk qui donne du relief au Cosplay et à cette Capitale partiellement détruite par la Commune. Dans l'ensemble, ce premier tome est très accrocheur et addictif, on ne peut qu'espérer que la suite sera à la hauteur et que Laurent LADOUARI saura apporter des réponses cohérentes à toutes les questions en attente. On veut mieux connaitre Zoran Adamas et ses "enfants". On veut tout savoir sur la guerre du Pacifique et la Commune et bien sûr on attend un retournement de situation dans l'ordre établi avec, pourquoi pas, une révolte de la Zone... Une belle réussite dont on ne peut qu'attendre la suite avec impatience.
Et si tout dépendait d'un jeu ?
L'originalité du roman de Laurent Ladouari est d'appliquer la structure du roman d'anticipation au management et à la gestion d'entreprise... Mais, finalement, l'entreprise n'est-elle pas également un Monde dans lequel se joue guerre de pouvoir, mesquinerie, et méchanceté mais également énergie positive, force de création et esprit d'entreprise ? Alors que le lecteur peut être légèrement perdu au tout début de l'histoire puisqu'il nasique entre le "réel" et le "cosplay" et ainsi, se perdre entre les nombreux personnages, il est très vite plongé dans cette incroyable aventure. COSPLAY devient rapidement un excellent page-turner puisqu'à chaque nouvelle étape, le lecteur a envie de découvrir si 1T va survivre mais surtout qui se cache derrière les avatars des meneurs. VOLUTION semble être le premier tome d'une saga puisque si l'ombre de Zoran Adamas plane sur tout le livre, le lecteur n'en découvre finalement jamais l'identité... Espérons que la suite (RE-volution ?) soit vite disponible....
L'originalité du roman de Laurent Ladouari est d'appliquer la structure du roman d'anticipation au management et à la gestion d'entreprise... Mais, finalement, l'entreprise n'est-elle pas également un Monde dans lequel se joue guerre de pouvoir, mesquinerie, et méchanceté mais également énergie positive, force de création et esprit d'entreprise ? Alors que le lecteur peut être légèrement perdu au tout début de l'histoire puisqu'il nasique entre le "réel" et le "cosplay" et ainsi, se perdre entre les nombreux personnages, il est très vite plongé dans cette incroyable aventure. COSPLAY devient rapidement un excellent page-turner puisqu'à chaque nouvelle étape, le lecteur a envie de découvrir si 1T va survivre mais surtout qui se cache derrière les avatars des meneurs. VOLUTION semble être le premier tome d'une saga puisque si l'ombre de Zoran Adamas plane sur tout le livre, le lecteur n'en découvre finalement jamais l'identité... Espérons que la suite (RE-volution ?) soit vite disponible....
  • Passionnant
  • Surprenant
L'or des Malatesta
Laurent Ladouari
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Cosplay
3.5/5
3.3/5
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