Si de très bonnes idées fusent à travers le roman, la trame en est noyée par l'hermétisme des pensées pseudo-philosophique. Comme une succession de données, le héros se borne à un psychisme métaphysique poussif. Ses réflexions sans référentiel tentent d'apporter du fond à la psychologie du personnage mais n'en font que la caricature d'un type "qui vit au dessus de tout", "qui n'a pas les codes" pour comprendre le monde tel qu'il est et accepter ses "asymétries".
L'idée n'est pourtant pas neuve et aurait eu grand intérêt si les représentations du chaos n'étaient pas déconnectées de l'intrigue, car leurs charges narratives sont puissantes et évocatrices. Certaines séquences sont des perles de mises en scènes (et on imagine très bien ce qui a pu attirer un metteur en scène psychédélique comme Cronenberg).
Reste qu'il n'y a d'empathie pour aucune situation aucun personnage, et que la beauté froide du chaos ne suffit pas à faire un bon roman.
Si de très bonnes idées fusent à travers le roman, la trame en est noyée par l'hermétisme des pensées pseudo-philosophique. Comme une succession de données, le héros se borne à un psychisme métaphysique poussif. Ses réflexions sans référentiel tentent d'apporter du fond à la psychologie du personnage mais n'en font que la caricature d'un type "qui vit au dessus de tout", "qui n'a pas les codes" pour comprendre le monde tel qu'il est et accepter ses "asymétries".
L'idée n'est pourtant pas neuve et aurait eu grand intérêt si les représentations du chaos n'étaient pas déconnectées de l'intrigue, car leurs charges narratives sont puissantes et évocatrices. Certaines séquences sont des perles de mises en scènes (et on imagine très bien ce qui a pu attirer un metteur en scène psychédélique comme Cronenberg).
Reste qu'il n'y a d'empathie pour aucune situation aucun personnage, et que la beauté froide du chaos ne suffit pas à faire un bon roman.