Correspondance avec Daniel Halévy et Max d'Ollone et écrits de jeunesse (1889-1907)

Henri Rabaud

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Henri Rabaud - Correspondance avec Daniel Halévy et Max d'Ollone et écrits de jeunesse (1889-1907).
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Résumé

« C’est plutôt d’une tragédie musicale que je cherche le sujet. Créer quelque chose comme les tragédies grecques, mais quelque chose de tout moderne, ou plutôt d’éternel. C’est le sujet qu’il me manque (et c’est beaucoup !), car la forme, je la vois assez bien. Elle procéderait à la fois de la tragédie antique, de la tragédie française, et de l’oratorio classique. […] Et quelle admirable chose ce serait ! Et cette tragédie aurait la grandeur d’une pièce grecque, et serait musicale comme elle. Le difficile, c’est d’en faire un véritable drame, fort, concis, qui soit du théâtre, mais du beau théâtre. Comme Corneille et Racine ont fait du théâtre. Nous penserons à tout cela plus tard, à Rome. Pour le moment, je me perds dans des thèmes de quatuor, et je lis Werther, qui est un livre admirable. » (Lettre du 9 janvier 1896 à Daniel Halévy) Henri Rabaud (1873-1949) fait partie de ces compositeurs français « modernes » qui vécurent malgré eux dans l’ombre de Debussy et Ravel et ont – pour cette raison – été injustement écartés par la postérité. La publication de ce choix de lettres de Rabaud à Daniel Halévy et au compositeur Max d’Ollone – la plupart écrites lors du séjour de Rabaud à la villa Médicis, en tant que grand prix de Rome (1894) – nous dévoile pourtant les pensées passionnantes d’un jeune homme désireux d’apporter sa contribution à une réflexion sur la modernité « fin de siècle ». Cette correspondance détaille en effet par le menu toute l’ambition des conceptions artistiques de Rabaud. « Tu dis que j’aime la beauté plastique, la ligne, la musique belle par elle-même. C’est vrai. Et tu dis que toi, tu vois la musique à un autre point de vue. Tu la considères comme un langage, et tu te préoccupes de ce que tu veux dire par ce langage, et non de la musique elle-même. […] Mais voici où je trouve que tu as tort : loin d’admirer et de soigner la belle forme de ce langage, tu la méprises complètement, ne t’occupant que du sentiment à exprimer. » (Lettre de 1895 à Max d’Ollone).

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/2009
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-914373-24-1
  • EAN
    9782914373241
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    512 pages
  • Poids
    0.98 Kg
  • Dimensions
    17,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Henri Rabaud

Henri Rabaud (1873-1949), compositeur et chef d’orchestre français, est le fils du violoncelliste Hippolyte Rabaud, soliste de la Société des concerts du Conservatoire et professeur au Conservatoire de Paris. Il poursuit ses études à Condorcet et reçoit une éducation musicale complète dispensée par Gedalge et Massenet. Epris de pureté classique, il obtient un premier prix de Rome en 1894, dès son premier concours. Il compose à Rome plusieurs ouvrages qui fonderont sa réputation : la Deuxième Symphonie en mi mineur, la Procession nocturne, l’oratorio Job, le Divertissement sur des airs russes, le Psaume IV, une Eglogue et son Quatuor à cordes aux sonorités mendelssohniennes. Pour le théâtre, il écrit ensuite plusieurs ouvrages dont La Fille de Roland, légende carolingienne créée à l’Opéra-Comique en 1904 puis reprise à l’Opéra en 1925. Son triomphe sera Mârouf, savetier du Caire tiré des contes des Mille et une nuits et donné le 15 mai 1934. Rabaud compose ensuite L’Appel de la mer (1924), Rolande et le mauvais garçon (1934), Martine (1947) et Le Jeu de l’Amour et du Hasard (1948) d’après Marivaux. Egalement homme d’institutions, Rabaud succède à Fauré en tant que directeur du Conservatoire en 1920. Il y restera jusqu’en 1941, étant précédemment élu à l’Institut de France en 1918. Sa carrière de chef d’orchestre doit également être mentionnée puisqu’en 1908 il fut nommé chef d’orchestre à l’Opéra et à l’Opéra-Comique. Dix ans plus tard, en 1918, il prit la tête de l’Orchestre symphonique de Boston.

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