Correspondance. Tome 4, Lettres 386 à 561 (49 à 46 avant J-C)

Par : Cicéron

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  • PrésentationBroché
  • ISBN2-84909-128-6
  • EAN9782849091289
  • Date de parution01/01/2005
  • CollectionSources de l'Histoire Antique
  • ÉditeurPaléo

Résumé

" Vos frères m'ayant engagé, le 23 février, matin, à me rendre chez César, où je parvins jusqu'à lui après avoir essuyé les difficultés et les humiliations qu'il en coûte pour l'aborder ; lorsqu'ils se furent jetés à ses pieds avec vos autres parents, et que j'eus parlé dans les termes que je crus convenables au temps et à la cause, il s'expliqua non seulement de bouche par un discours qui était assurément plein de douceur et de bonté ; mais encore, des yeux, de l'air du visage, et par d'autres marques, que je distinguai mieux que je ne puis les représenter par écrit ; il s'expliqua, dis-je, si avantageusement pour vous, que je sortis absolument persuadé de votre grâce. Je ne vois donc plus pour vous que des motifs de courage et de grandeur d'âme. Je continuerai de vous servir comme si les difficultés étaient toujours les mêmes ; et je ne cesserai pas de solliciter pour vous avec plaisir, comme j'ai fait jusqu'à présent, et César, et tous ses amis, dont je ne puis douter que je ne sois fort aimé. Adieu... " Lettre de Cicéron à Ligarius (26 février 47 au J. -C.)
" Vos frères m'ayant engagé, le 23 février, matin, à me rendre chez César, où je parvins jusqu'à lui après avoir essuyé les difficultés et les humiliations qu'il en coûte pour l'aborder ; lorsqu'ils se furent jetés à ses pieds avec vos autres parents, et que j'eus parlé dans les termes que je crus convenables au temps et à la cause, il s'expliqua non seulement de bouche par un discours qui était assurément plein de douceur et de bonté ; mais encore, des yeux, de l'air du visage, et par d'autres marques, que je distinguai mieux que je ne puis les représenter par écrit ; il s'expliqua, dis-je, si avantageusement pour vous, que je sortis absolument persuadé de votre grâce. Je ne vois donc plus pour vous que des motifs de courage et de grandeur d'âme. Je continuerai de vous servir comme si les difficultés étaient toujours les mêmes ; et je ne cesserai pas de solliciter pour vous avec plaisir, comme j'ai fait jusqu'à présent, et César, et tous ses amis, dont je ne puis douter que je ne sois fort aimé. Adieu... " Lettre de Cicéron à Ligarius (26 février 47 au J. -C.)
Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
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