Né à Vichy le 29 août 1881, Valery Larbaud est poète, nouvelliste, romancier et traducteur. Héritier d'une famille fortunée, il parcourt l'Europe à partir de 1898 à grands frais, continent qu'il chante dans Poèmes par un riche amateur ou Ouvres françaises de M. Barnabooth, avant de publier un roman, Fermina Márquez, et un premier recueil de nouvelles (Enfantines). Il fréquente tous les milieux littéraires. Polyglotte, il fait connaître en France des ouvres majeures de la littérature étrangère, dont celles de Samuel Butter et de James Joyce. Devenu aphasique en 1935, il finit sa vie paralysé. Il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1952 et meurt à Vichy en 1957.
Correspondance. Tome 3
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- Nombre de pages400
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.445 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,4 cm
- ISBN2-07-028647-9
- EAN9782070286478
- Date de parution01/11/1980
- CollectionBlanche
- ÉditeurGallimard
Résumé
Ce troisième et dernier volume de la Correspondance de Valery Larbaud et Marcel Ray montre les deux amis témoins et acteurs d'une époque où la littérature a brillé d'un éclat exceptionnel. Citons seulement l'aventure d'Ulysse à laquelle Larbaud est si étroitement mêlé. En même temps, Larbaud livre bien des confidences sur ce que furent ses rapports avec sa mère, qui donnèrent lieu à tant de légendes.
Sa correspondance permet d'en comprendre les contradictions. Du vivant de sa mère, Larbaud n'a jamais réussi à acquérir son indépendance matérielle et morale. Mais s'il se révoltait contre l'ordre bourgeois qu'elle incarnait, il aspirait en même temps au calme et au confort. L'irrégularité et le désordre lui répugnaient. Et quand sa mère n'est plus le despote qui le faisait trembler, mais une vieille femme affaiblie par la maladie, il se prend de pitié pour elle, de tendresse, et d'angoisse devant cette liberté qui va lui être accordée au prix de la mort.
Enfin, au cours des ans, nous voyons se former et s'affirmer une profession de foi littéraire : écrire sans contrainte matérielle ou morale, sans souci de gloriole personnelle, pour l'amour des lettres et pour son plaisir.
Sa correspondance permet d'en comprendre les contradictions. Du vivant de sa mère, Larbaud n'a jamais réussi à acquérir son indépendance matérielle et morale. Mais s'il se révoltait contre l'ordre bourgeois qu'elle incarnait, il aspirait en même temps au calme et au confort. L'irrégularité et le désordre lui répugnaient. Et quand sa mère n'est plus le despote qui le faisait trembler, mais une vieille femme affaiblie par la maladie, il se prend de pitié pour elle, de tendresse, et d'angoisse devant cette liberté qui va lui être accordée au prix de la mort.
Enfin, au cours des ans, nous voyons se former et s'affirmer une profession de foi littéraire : écrire sans contrainte matérielle ou morale, sans souci de gloriole personnelle, pour l'amour des lettres et pour son plaisir.
Ce troisième et dernier volume de la Correspondance de Valery Larbaud et Marcel Ray montre les deux amis témoins et acteurs d'une époque où la littérature a brillé d'un éclat exceptionnel. Citons seulement l'aventure d'Ulysse à laquelle Larbaud est si étroitement mêlé. En même temps, Larbaud livre bien des confidences sur ce que furent ses rapports avec sa mère, qui donnèrent lieu à tant de légendes.
Sa correspondance permet d'en comprendre les contradictions. Du vivant de sa mère, Larbaud n'a jamais réussi à acquérir son indépendance matérielle et morale. Mais s'il se révoltait contre l'ordre bourgeois qu'elle incarnait, il aspirait en même temps au calme et au confort. L'irrégularité et le désordre lui répugnaient. Et quand sa mère n'est plus le despote qui le faisait trembler, mais une vieille femme affaiblie par la maladie, il se prend de pitié pour elle, de tendresse, et d'angoisse devant cette liberté qui va lui être accordée au prix de la mort.
Enfin, au cours des ans, nous voyons se former et s'affirmer une profession de foi littéraire : écrire sans contrainte matérielle ou morale, sans souci de gloriole personnelle, pour l'amour des lettres et pour son plaisir.
Sa correspondance permet d'en comprendre les contradictions. Du vivant de sa mère, Larbaud n'a jamais réussi à acquérir son indépendance matérielle et morale. Mais s'il se révoltait contre l'ordre bourgeois qu'elle incarnait, il aspirait en même temps au calme et au confort. L'irrégularité et le désordre lui répugnaient. Et quand sa mère n'est plus le despote qui le faisait trembler, mais une vieille femme affaiblie par la maladie, il se prend de pitié pour elle, de tendresse, et d'angoisse devant cette liberté qui va lui être accordée au prix de la mort.
Enfin, au cours des ans, nous voyons se former et s'affirmer une profession de foi littéraire : écrire sans contrainte matérielle ou morale, sans souci de gloriole personnelle, pour l'amour des lettres et pour son plaisir.