Correspondance 1942. "Quel est donc ton tourment ?"

Par : Simone Weil, Joë Bousquet

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions12,0 cm × 17,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-912222-63-3
  • EAN9782912222633
  • Date de parution19/03/2019
  • CollectionTiré-à-part
  • ÉditeurPaulhan (Claire)
  • AnnotateurFlorence de Lussy
  • AnnotateurMichel Narcy

Résumé

Sept lettres, pas une de plus, échangées par la philosophe Simone Weil et le poète Joë Bousquet entre avril et mai 1942. Elles font suite à une rencontre que l'urgence du départ attendu par Simone Weil vouait à rester sans lendemain. A la veille de cette rencontre provoquée par Jean Ballard, directeur des Cahiers du Sud, ils ne se connaissaient pas personnellement, si ce n'est par quelques-uns de leurs écrits respectifs.
Chacun attendant beaucoup de l'autre, leur "conversation nocturne" fut dense et riche. Ils firent l'un sur l'autre une impression profonde. Intellectuellement, beaucoup les opposait : l'une avait fait le choix, remontant à Platon, du réel contre le rêve ; pour l'autre, au contraire, la quête du réel passait par le rêve. Ce fut pourtant le poète qui amena la philosophe à l'aveu des états mystiques qu'elle connaissait.
Délivrée en quelque sorte de son secret, Simone Weil put alors laisser libre cours au flot tumultueux et magnifique de ses grands textes mystiques qui, tous, précédèrent son départ pour les Etats-Unis. Ainsi, sans cette rencontre et les lettres qui suivirent, notre connaissance de Simone Weil et de son oeuvre demeurerait incomplète. L'intensité de l'amitié qui se noua entre ces deux êtres laissa pourtant intacte la singularité de chacun.
C'est ce que sut résumer Joë Bousquet en une phrase lapidaire : "Ses pensées étaient les miennes mais elle se reposait dans les pensées qui m'ôtaient le repos."
Sept lettres, pas une de plus, échangées par la philosophe Simone Weil et le poète Joë Bousquet entre avril et mai 1942. Elles font suite à une rencontre que l'urgence du départ attendu par Simone Weil vouait à rester sans lendemain. A la veille de cette rencontre provoquée par Jean Ballard, directeur des Cahiers du Sud, ils ne se connaissaient pas personnellement, si ce n'est par quelques-uns de leurs écrits respectifs.
Chacun attendant beaucoup de l'autre, leur "conversation nocturne" fut dense et riche. Ils firent l'un sur l'autre une impression profonde. Intellectuellement, beaucoup les opposait : l'une avait fait le choix, remontant à Platon, du réel contre le rêve ; pour l'autre, au contraire, la quête du réel passait par le rêve. Ce fut pourtant le poète qui amena la philosophe à l'aveu des états mystiques qu'elle connaissait.
Délivrée en quelque sorte de son secret, Simone Weil put alors laisser libre cours au flot tumultueux et magnifique de ses grands textes mystiques qui, tous, précédèrent son départ pour les Etats-Unis. Ainsi, sans cette rencontre et les lettres qui suivirent, notre connaissance de Simone Weil et de son oeuvre demeurerait incomplète. L'intensité de l'amitié qui se noua entre ces deux êtres laissa pourtant intacte la singularité de chacun.
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