Correspondance 1780-1795

Par : James Boswell, Pascal Paoli

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages130
  • PrésentationBroché
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-915410-57-0
  • EAN9782915410570
  • Date de parution01/03/2008
  • ÉditeurAlain Piazzola (Editions)

Résumé

Le recueil de lettres présenté ici pour la première fois dans leur continuité chronologique offre plusieurs aspects intéressants. Il s'agit en effet d'un corpus documentaire rare en ce qui concerne Paoli, puisque, grâce à Boswell, nous avons la correspondance active et passive du chef corse. Elle nous éclaire un peu plus sur la dernière décennie du premier exil à Londres de Paoli, et sur l'identité des personnalités éminentes qu'il connaissait. Cette correspondance, qui se déroule sur une durée de quinze ans, est aussi la chronique d'une fidélité. Paoli, reconnaissant envers l'écrivain écossais qui s'est engagé à défendre la cause corse à un moment crucial, prodigue inlassablement à son ami conseils, consolation et encouragements quant à Boswell, il met son cœur à nu, et de ce fait, sa personnalité acquiert consistance et profondeur. Boswell en effet met bas le masque du boute-en-train mondain et superficiel, pour révéler son anxiété existentielle : il souffre du mal de vivre non seulement parce qu'il a l'impression de s'étioler à Edimbourg " dans une obscurité provinciale ", mais parce qu'il est tourmenté par des interrogations métaphysiques lancinantes. En dernière analyse, il est frappant de constater la permanence du rêve de Corse dans l'imaginaire de Boswell, au point même qu'il ne parvient pas à comprendre le retournement politique effectué par son ami corse en 1790. Jusqu'au bout, quelques mois seulement avant sa mort, Boswell justifie le surnom que lui avait valu l'éclatant succès littéraire de sa Relation de l'Île de Corse et mémoires de Pascal Paoli, c'est-à-dire " Corsica Boswell ".
Le recueil de lettres présenté ici pour la première fois dans leur continuité chronologique offre plusieurs aspects intéressants. Il s'agit en effet d'un corpus documentaire rare en ce qui concerne Paoli, puisque, grâce à Boswell, nous avons la correspondance active et passive du chef corse. Elle nous éclaire un peu plus sur la dernière décennie du premier exil à Londres de Paoli, et sur l'identité des personnalités éminentes qu'il connaissait. Cette correspondance, qui se déroule sur une durée de quinze ans, est aussi la chronique d'une fidélité. Paoli, reconnaissant envers l'écrivain écossais qui s'est engagé à défendre la cause corse à un moment crucial, prodigue inlassablement à son ami conseils, consolation et encouragements quant à Boswell, il met son cœur à nu, et de ce fait, sa personnalité acquiert consistance et profondeur. Boswell en effet met bas le masque du boute-en-train mondain et superficiel, pour révéler son anxiété existentielle : il souffre du mal de vivre non seulement parce qu'il a l'impression de s'étioler à Edimbourg " dans une obscurité provinciale ", mais parce qu'il est tourmenté par des interrogations métaphysiques lancinantes. En dernière analyse, il est frappant de constater la permanence du rêve de Corse dans l'imaginaire de Boswell, au point même qu'il ne parvient pas à comprendre le retournement politique effectué par son ami corse en 1790. Jusqu'au bout, quelques mois seulement avant sa mort, Boswell justifie le surnom que lui avait valu l'éclatant succès littéraire de sa Relation de l'Île de Corse et mémoires de Pascal Paoli, c'est-à-dire " Corsica Boswell ".
Etat de la Corse
James Boswell
Grand Format
19,50 €