Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans la Rome antique comme dans les autres cultures, le corps n'est pas une donnée naturelle mais une construction culturelle. L'anthropologie des corps...
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Résumé
Dans la Rome antique comme dans les autres cultures, le corps n'est pas une donnée naturelle mais une construction culturelle. L'anthropologie des corps romains est l'occasion de constater combien nous sommes culturellement séparés de ceux que nous tiendrions trop vite pour nos semblables. Nous apprenons ici que les Romains n'ont pas de coude, que la castration des hommes les engage dans une sexualité excessive ou encore que l'enfant romain est nourri du lait de son père. Medium de la communication sociale, ces corps sont aussi le support de signes ; les soldats romains portent leurs décorations gravées à même la peau de leur poitrine : les cicatrices des blessures redues en combattant de face, l'ennemi ; inversement l'esclave exhibe sur son dos les marques de son ignominie, les traces du fouet. Les traitements du corps romain relèvent aussi d'une raison symbolique, que ce soit la médecine ou la cosmétique. Le corps médicalisé est l'assemblage monstrueux de membres et parties qui sont chacun défini comme le siège d'une maladie. Le fard qui recouvre les visages des femmes, des morts et du général triomphant, crée des masques qui sont la vérité de leurs visages. Ainsi la face blafarde des femmes enduite de pâte montre ce que doit la visibilité d'un genre à l'artifice. La féminité n'a pas un visage naturel, elle doit être peinte sur cet enduit dont la blancheur renvoie à un enfermement, symbolique et non réel, des femmes, il n'y pas de gynécée à Rome. Enfin le corps humain, défini comme un assemblage de membres, peut n'être plus qu'un opérateur intellectuel. Ainsi le corps démembré du fondateur, Romulus, permet de penser les pouvoirs d'une institution centrale de la Res publica, le sénat.
Sommaire
La main du philosophe
Les cicatrices ou la mémoire du corps
Did Romans have elbows ? or : Arms and the Romans
Tertium genus hominum ; L'étrange sexualité des castrats dans l'Empire romain
Altération et démembrement : corps romains médicalisés
Le maquillage à Rome
Le lait du père romain
Le corps consolé ; Etude de la consolation privée dans la Rome antique
Il corpo del fondatore e le origini del patriziato a Roma
Positions du corps, gestes et hiérarchie sociale à Rome
Homo astrologicus : la mélothésie chez les astronomes latins
Le corps de l'esclave et son travail à Rome ; Analyse d'une dissociation juridique
Le corps du sportif romain
D'un corps à l'autre ; Un point de vue latin dans le De rerum natura ?