Précédées d'un avant-propos sur l'histoire des déclamations et l'enseignement des rhéteurs. Chez les Anciens, le fond de l'éducation est la rhétorique, car ils la tenaient pour le meilleur moyen d'enseigner l'éloquence. Or, l'éloquence, à leurs yeux, est le premier de tous les arts, parce que c'est lui qui donne le plus nettement à l'esprit conscience de sa supériorité. Comment les déclamations, d'exercice passager, sont-elles devenues presque une occupation permanente ? Comment expliquer que, primitivement ouvertes à quelques amis seulement, elles en soient bientôt arrivées à admettre le public ? La raison de ce changement se trouve dans la modification de l'état politique de Rome.
La chute de la république "a créé des loisirs", pour emprunter le mot de Virgile, à un certain nombre d'hommes que leur naissance ou leurs talents auraient appelés aux fonctions publiques. L'activité, qu'ils auraient employée à gouverner leurs concitoyens, ils la dépensent dans les écoles de déclamation. Les empereurs et les ministres ont d'ailleurs encouragé ce goût naissant, parce qu'ils sentaient qu'il servait leurs intérêts.
Précédées d'un avant-propos sur l'histoire des déclamations et l'enseignement des rhéteurs. Chez les Anciens, le fond de l'éducation est la rhétorique, car ils la tenaient pour le meilleur moyen d'enseigner l'éloquence. Or, l'éloquence, à leurs yeux, est le premier de tous les arts, parce que c'est lui qui donne le plus nettement à l'esprit conscience de sa supériorité. Comment les déclamations, d'exercice passager, sont-elles devenues presque une occupation permanente ? Comment expliquer que, primitivement ouvertes à quelques amis seulement, elles en soient bientôt arrivées à admettre le public ? La raison de ce changement se trouve dans la modification de l'état politique de Rome.
La chute de la république "a créé des loisirs", pour emprunter le mot de Virgile, à un certain nombre d'hommes que leur naissance ou leurs talents auraient appelés aux fonctions publiques. L'activité, qu'ils auraient employée à gouverner leurs concitoyens, ils la dépensent dans les écoles de déclamation. Les empereurs et les ministres ont d'ailleurs encouragé ce goût naissant, parce qu'ils sentaient qu'il servait leurs intérêts.