Contre Euralille. Une critique de l'utopie métropolitaine
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- Nombre de pages128
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.123 kg
- Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-490205-02-8
- EAN9782490205028
- Date de parution26/04/2019
- ÉditeurRue des Etaques
- ContributeurEmilio Boggio
Résumé
Plus gros chantier d'Europe au moment de sa construction, troisième quartier d'affaires de France, Euralille est célébré comme le signe réussi d'une nouvelle ère : celle qui devait permettre à un centre commercial, une gare et des immeubles de bureaux de propulser la ville de Lille dans le monde enchanté des métropoles européennes. Ce que l'on pourra reprocher à ses promoteurs, ce n'est pas simplement d'avoir accouché de l'un des complexes urbains les plus laids de son époque.
C'est aussi d'avoir transformé ses habitants en consommateurs, maintenu l'emprise du patronat sur la ville, et réduit la politique à une petite affaire de notables sans idées. Euralille incarne une utopie rendue à son sens originel - soit la négation d'un lieu. Par-delà l'histoire des politiques qui balafrent une ancienne terre ouvrière, Contre Euralille dresse le procès de cette utopie métropolitaine qui modèle aujourd'hui Paris, Lyon, Marseille ou Toulouse, et sous couvert de laquelle les élites locales s'affairent à livrer la ville au bon vouloir du capital.
Nourri d'archives et d'analyses critiques, ce livre esquisse des pistes pour refaire de la ville non pas l'espace des flux économiques, mais celui de ses habitants.
C'est aussi d'avoir transformé ses habitants en consommateurs, maintenu l'emprise du patronat sur la ville, et réduit la politique à une petite affaire de notables sans idées. Euralille incarne une utopie rendue à son sens originel - soit la négation d'un lieu. Par-delà l'histoire des politiques qui balafrent une ancienne terre ouvrière, Contre Euralille dresse le procès de cette utopie métropolitaine qui modèle aujourd'hui Paris, Lyon, Marseille ou Toulouse, et sous couvert de laquelle les élites locales s'affairent à livrer la ville au bon vouloir du capital.
Nourri d'archives et d'analyses critiques, ce livre esquisse des pistes pour refaire de la ville non pas l'espace des flux économiques, mais celui de ses habitants.
Plus gros chantier d'Europe au moment de sa construction, troisième quartier d'affaires de France, Euralille est célébré comme le signe réussi d'une nouvelle ère : celle qui devait permettre à un centre commercial, une gare et des immeubles de bureaux de propulser la ville de Lille dans le monde enchanté des métropoles européennes. Ce que l'on pourra reprocher à ses promoteurs, ce n'est pas simplement d'avoir accouché de l'un des complexes urbains les plus laids de son époque.
C'est aussi d'avoir transformé ses habitants en consommateurs, maintenu l'emprise du patronat sur la ville, et réduit la politique à une petite affaire de notables sans idées. Euralille incarne une utopie rendue à son sens originel - soit la négation d'un lieu. Par-delà l'histoire des politiques qui balafrent une ancienne terre ouvrière, Contre Euralille dresse le procès de cette utopie métropolitaine qui modèle aujourd'hui Paris, Lyon, Marseille ou Toulouse, et sous couvert de laquelle les élites locales s'affairent à livrer la ville au bon vouloir du capital.
Nourri d'archives et d'analyses critiques, ce livre esquisse des pistes pour refaire de la ville non pas l'espace des flux économiques, mais celui de ses habitants.
C'est aussi d'avoir transformé ses habitants en consommateurs, maintenu l'emprise du patronat sur la ville, et réduit la politique à une petite affaire de notables sans idées. Euralille incarne une utopie rendue à son sens originel - soit la négation d'un lieu. Par-delà l'histoire des politiques qui balafrent une ancienne terre ouvrière, Contre Euralille dresse le procès de cette utopie métropolitaine qui modèle aujourd'hui Paris, Lyon, Marseille ou Toulouse, et sous couvert de laquelle les élites locales s'affairent à livrer la ville au bon vouloir du capital.
Nourri d'archives et d'analyses critiques, ce livre esquisse des pistes pour refaire de la ville non pas l'espace des flux économiques, mais celui de ses habitants.
