Contes indiens
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- Nombre de pages155
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.18 kg
- Dimensions13,1 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
- ISBN2-912968-01-1
- EAN9782912968012
- Date de parution01/10/1998
- ÉditeurInsulaire (l')
Résumé
Les Contes indiens de Stéphane Mallarmé furent écrits sans doute en 1893, à la demande de son amie Méry Laurent ; elle avait apprécié les Contes et légendes de l'Inde ancienne, publiés par Mary Summer en 1878, mais n'en goûtait guère le style ; elle les confia donc à Mallarmé pour qu'il en donne sa version. Et le poète s'en retourna avec un petit livre sous le bras.
Le tour de force de la langue mallarméenne s'impose dans ce soi-disant modeste exercice de réécriture ; il n'en modifie pas l'histoire mais modèle la composition, le vocabulaire et la syntaxe et, loin d'aventurer des greffons, il façonne un conte nouveau dont le merveilleux n'est plus contenu dans les aventures et leurs conséquences morales mais est tout entier déployé dans le style. C'est la juxtaposition des deux versions dans un même recueil, celle de Mallarmé et celle de Mary Summer, qui permet de mesurer ce travail.
L'histoire préoccupe Mary Summer; son intention est sociologique, conservatrice, quasi ethnographique. Mallarmé, lui, entreprend un tout autre travail, celui d'un transfert littéraire qui ne serait pas la traduction de récits étrangers en langue française mais leur version en manière mallarméenne.
Les Contes indiens de Stéphane Mallarmé furent écrits sans doute en 1893, à la demande de son amie Méry Laurent ; elle avait apprécié les Contes et légendes de l'Inde ancienne, publiés par Mary Summer en 1878, mais n'en goûtait guère le style ; elle les confia donc à Mallarmé pour qu'il en donne sa version. Et le poète s'en retourna avec un petit livre sous le bras.
Le tour de force de la langue mallarméenne s'impose dans ce soi-disant modeste exercice de réécriture ; il n'en modifie pas l'histoire mais modèle la composition, le vocabulaire et la syntaxe et, loin d'aventurer des greffons, il façonne un conte nouveau dont le merveilleux n'est plus contenu dans les aventures et leurs conséquences morales mais est tout entier déployé dans le style. C'est la juxtaposition des deux versions dans un même recueil, celle de Mallarmé et celle de Mary Summer, qui permet de mesurer ce travail.
L'histoire préoccupe Mary Summer; son intention est sociologique, conservatrice, quasi ethnographique. Mallarmé, lui, entreprend un tout autre travail, celui d'un transfert littéraire qui ne serait pas la traduction de récits étrangers en langue française mais leur version en manière mallarméenne.