Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il n'y a pas d'école pour les écrivains, ni de concours d'entrées. Ou plutôt il y en a un, la VIE. En principe tout le monde en a une... mais la...
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" Il n'y a pas d'école pour les écrivains, ni de concours d'entrées. Ou plutôt il y en a un, la VIE. En principe tout le monde en a une... mais la plupart des êtres ne s'en aperçoivent pas, Ni de la leur ni de celle des autres. Ils n'ont pas le temps, ils ont autre chose à faire. Ils passent leur existence à gagner leur vie. A moins qu'ils n'attendent, sans beaucoup d'espoir, de gagner leur vie pour pouvoir commencer à exister (...). Mon ami Provane n'a jamais oublié de vivre ".
Ainsi Yvan Audouard commence-t-il sa préface. En connaisseur. Car il le sait bien lui, l'infatigable conteur de la Provence, combien il faut savoir écouter, rencontrer, comprendre, côtoyer l'autre, pour s'imprégner d'une authenticité que l'on veut retranscrire. Non point pour son plaisir personnel, mais, tout au contraire, pour participer de la survivance d'une culture.
Dans son ouvrage, René Provane saute allègrement de " la légende des cloches de Pâques " à celle du " poisson d'avril ", d'un " mirage arlésien " à un " loto miraculeux ", en passant par " Moussu Lou Conse " ou " la libellule de Bédoin ". ainsi, si vus aimez la Provence dans toutes ses diversités, tout comme Yvan Audouard vous pourrez conclure : " J'ai voulu être le premier de tes lecteurs à te remercier publiquement de nous les faire partager ".