Construction de la figure du nouvel ennemi. Essai

Par : Ninou Garabaghi

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  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-343-13559-5
  • EAN9782343135595
  • Date de parution15/02/2018
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Figure du nouvel ennemi de l'Occident, l'islamiste a supplanté le communiste de l'époque de la guerre froide de sorte que le sort du musulman aujourd'hui paraît aussi peu enviable que celui de l'homo sovieticus d'antan. Si aujourd'hui on assiste un peu partout à une instrumentalisation de la religion par des acteurs politiques locaux, dans le cas de l'islam cette instrumentalisation n'a pas été le seul fait des acteurs locaux, loin s'en faut.
A cet égard, passé pourtant quasi inaperçu doit être souligné le rôle de chercheurs occidentaux se posant comme intellectuels organiques sans frontières, allant jusqu'à dévoyer le sens du terme "islamisme". C'est ainsi que nombre de jeunes Occidentaux de confession musulmane ont depuis leur naissance assimilé l'idée selon laquelle "islamisme" équivaut à "islam politique". Comme aujourd'hui d'aucuns ne se lassent pas de leur faire comprendre qu'islam et islamisme sont une seule et même chose, certains d'entre eux finissent par penser qu'à moins de renier leur religion, ils n'ont d'autres choix que d'assumer leur "identité d'islamiste".
L'amertume du commun des musulmans atteint son comble lorsque celui-ci a l'impression que certains dirigeants des grandes puissances occidentales, obnubilés par des intérêts d'ordre mercantile et/ou géostratégique à court terme, réservent un traitement de faveur aux représentants du wahhabisme dont la politique de transformation de l'islam mondial a généré et financé l'essor de mouvements djihadistes wahhabo-salafistes tels qu'al-Qaïda et Daech.
Figure du nouvel ennemi de l'Occident, l'islamiste a supplanté le communiste de l'époque de la guerre froide de sorte que le sort du musulman aujourd'hui paraît aussi peu enviable que celui de l'homo sovieticus d'antan. Si aujourd'hui on assiste un peu partout à une instrumentalisation de la religion par des acteurs politiques locaux, dans le cas de l'islam cette instrumentalisation n'a pas été le seul fait des acteurs locaux, loin s'en faut.
A cet égard, passé pourtant quasi inaperçu doit être souligné le rôle de chercheurs occidentaux se posant comme intellectuels organiques sans frontières, allant jusqu'à dévoyer le sens du terme "islamisme". C'est ainsi que nombre de jeunes Occidentaux de confession musulmane ont depuis leur naissance assimilé l'idée selon laquelle "islamisme" équivaut à "islam politique". Comme aujourd'hui d'aucuns ne se lassent pas de leur faire comprendre qu'islam et islamisme sont une seule et même chose, certains d'entre eux finissent par penser qu'à moins de renier leur religion, ils n'ont d'autres choix que d'assumer leur "identité d'islamiste".
L'amertume du commun des musulmans atteint son comble lorsque celui-ci a l'impression que certains dirigeants des grandes puissances occidentales, obnubilés par des intérêts d'ordre mercantile et/ou géostratégique à court terme, réservent un traitement de faveur aux représentants du wahhabisme dont la politique de transformation de l'islam mondial a généré et financé l'essor de mouvements djihadistes wahhabo-salafistes tels qu'al-Qaïda et Daech.