Constantinople. La ville que désirait le monde, 1453-1924

Par : Philip Mansel

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  • Nombre de pages561
  • PrésentationBroché
  • Poids0.75 kg
  • Dimensions15,3 cm × 24,1 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-02-018312-9
  • EAN9782020183123
  • Date de parution06/07/1998
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Forteresse naturelle, port ouvert sur la Méditerranée et la mer Noire, carrefour des routes terrestres entre l'Europe et l'Asie, Constantinople était déjà capitale impériale depuis plus de mille ans lorsque les Ottomans la prirent en 1453. Le récit de Philip Mansel commence à cette date, avec l'entrée triomphale du sultan Mehmed le Conquérant sur son cheval blanc. Il s'achève en 1924 par le départ précipité de son ultime successeur, Abdülmedjid, à bord de l'Orient-Express.
Mehmed II a fondé un "compromis ottoman" qui a longtemps résisté à tous les assauts : il a parié sur l'existence et la tolérance mutuelle, en faon le choix risqué de donner à son empire une capitale multiculturelle et multinationale. Dans ses rues, on parlait grec, arménien, italien, lingua, franca, albanais, bulgare et serbe aussi bien que turc, persan et arabe. Constantinople, avec ses palais et ses maisons de bois, ses quartiers et ses bazars, la splendeur des jardins et le flux ininterrompu des bateaux, était une ville sainte pour l'islam et le christianisme orthodoxe, un refuge pour les juifs persécutés en Europe, la plaque tournante du grand commerce "levantin" - et d'abord un mode de vie, auquel tous étaient attachés.
Cette ville raffinée, tolérante, qu'un poète a nommée "le diamant serti entre deux émeraudes" , vécut aussi des heures tragiques. Les implacables luttes pour le pouvoir entre sultans, sultanes, vizirs, janissaires, puis le jeu trouble des puissances européennes et les intrigues de leurs ambassadeurs mirent bien des fois à rude épreuve le "compromis ottoman" . Il tint bon plus de quatre siècles. Avant d'être emporté par les lames de fond du nationalisme moderne et de l'industrialisation.
Philip Mansel né à Londres en 1951, a fait ses études à l'université d'Oxford. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat, La Cour de France, 1814-1830, des biographies de Louis XVIII et du prince de Ligne, et de Splendeur des sultans : les dynasties musulmanes, 1869-1952. Il a collaboré à de nombreuses publications, dont le Financial Times, le Daily Telegraph, The Spectator, Apollo et l'International Herald Tribune.
Traduit de l'anglais par Paul Chemla
Forteresse naturelle, port ouvert sur la Méditerranée et la mer Noire, carrefour des routes terrestres entre l'Europe et l'Asie, Constantinople était déjà capitale impériale depuis plus de mille ans lorsque les Ottomans la prirent en 1453. Le récit de Philip Mansel commence à cette date, avec l'entrée triomphale du sultan Mehmed le Conquérant sur son cheval blanc. Il s'achève en 1924 par le départ précipité de son ultime successeur, Abdülmedjid, à bord de l'Orient-Express.
Mehmed II a fondé un "compromis ottoman" qui a longtemps résisté à tous les assauts : il a parié sur l'existence et la tolérance mutuelle, en faon le choix risqué de donner à son empire une capitale multiculturelle et multinationale. Dans ses rues, on parlait grec, arménien, italien, lingua, franca, albanais, bulgare et serbe aussi bien que turc, persan et arabe. Constantinople, avec ses palais et ses maisons de bois, ses quartiers et ses bazars, la splendeur des jardins et le flux ininterrompu des bateaux, était une ville sainte pour l'islam et le christianisme orthodoxe, un refuge pour les juifs persécutés en Europe, la plaque tournante du grand commerce "levantin" - et d'abord un mode de vie, auquel tous étaient attachés.
Cette ville raffinée, tolérante, qu'un poète a nommée "le diamant serti entre deux émeraudes" , vécut aussi des heures tragiques. Les implacables luttes pour le pouvoir entre sultans, sultanes, vizirs, janissaires, puis le jeu trouble des puissances européennes et les intrigues de leurs ambassadeurs mirent bien des fois à rude épreuve le "compromis ottoman" . Il tint bon plus de quatre siècles. Avant d'être emporté par les lames de fond du nationalisme moderne et de l'industrialisation.
Philip Mansel né à Londres en 1951, a fait ses études à l'université d'Oxford. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat, La Cour de France, 1814-1830, des biographies de Louis XVIII et du prince de Ligne, et de Splendeur des sultans : les dynasties musulmanes, 1869-1952. Il a collaboré à de nombreuses publications, dont le Financial Times, le Daily Telegraph, The Spectator, Apollo et l'International Herald Tribune.
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