Consentir ou céder à la nécessité - Grand Format

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Le consentement se présente comme une notion d'évidence : c'est affirmer sa volonté. Ce faisant, on dit l'inverse de ce qu'est un consentement. Le... Lire la suite
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Résumé

Le consentement se présente comme une notion d'évidence : c'est affirmer sa volonté. Ce faisant, on dit l'inverse de ce qu'est un consentement. Le consentement relève non de l'apodictique mais de l'optatif. Consentir, ce n'est pas vouloir explicitement, mais vouloir bien, ou, comme le dit Pierre Ricoeur, c'est se plier à la nécessité. Dès lors, on interrogera les usages sociaux dans lesquels entre cette notion.
Des observations de M. Godelier relatives aux rites d'initiation dans la société des Baruyas à celles des historiens des moeurs des XIXe et XXe siècles, l'ouvrage construit la fonction discrète du consentement, notamment dans les rapports sexuels. Le rendre manifeste, comme il est exigé de nos jours, surtout lorsqu'il s'accompagne d'une telle méprise sémantique, fait donc jouer au consentement un tout autre rôle dans l'économie des échanges humains, particulièrement des échanges sexuels.
Cela devient un enjeu normatif et idéologique porté par un " néo-féminisme " qui s'est écarté du féminisme des droits universels.

Caractéristiques

  • Date de parution
    16/03/2022
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-13-083355-0
  • EAN
    9782130833550
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    123 pages
  • Poids
    0.13 Kg
  • Dimensions
    12,5 cm × 18,8 cm × 1,0 cm

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L'éditeur en parle

Le consentement se présente comme une notion d'évidence : c'est affirmer sa volonté. Ce faisant, on dit l'inverse de ce qu'est un consentement. Le consentement relève non de l'apodictique mais de l'optatif. Consentir, ce n'est pas vouloir explicitement, mais vouloir bien, ou, comme le dit Pierre Ricoeur, c'est se plier à la nécessité. Dès lors, on interrogera les usages sociaux dans lesquels entre cette notion.
Des observations de M. Godelier relatives aux rites d'initiation dans la société des Baruyas à celles des historiens des moeurs des XIXe et XXe siècles, l'ouvrage construit la fonction discrète du consentement, notamment dans les rapports sexuels. Le rendre manifeste, comme il est exigé de nos jours, surtout lorsqu'il s'accompagne d'une telle méprise sémantique, fait donc jouer au consentement un tout autre rôle dans l'économie des échanges humains, particulièrement des échanges sexuels.
Cela devient un enjeu normatif et idéologique porté par un " néo-féminisme " qui s'est écarté du féminisme des droits universels.

À propos de l'auteur

Biographie de Michel Messu

Michel Messu est professeur honoraire de sociologie (université de Nantes) et membre du Centre PHILéPOL (Philosophie, Epistémologie, Politique) de l'université de Paris, docteur d'Etat ès Lettres et Sciences humaines, ancien Directeur de recherche au CREDOC et ancien directeur du GRASS (UMR CNRS-Paris 8). Il est l'auteur, entre autres, de L'ère de la victimisation (Editions de l'Aube, 2018) et Un ethnologue chez le coiffeur (Fayard, 2013).

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