Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La journée dont on publie ici les communications avait pour but d'examiner, dans un cadre comparatiste, les facteurs communs ou différents de la conquête...
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Livré chez vous entre le 2 octobre et le 8 octobre
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Résumé
La journée dont on publie ici les communications avait pour but d'examiner, dans un cadre comparatiste, les facteurs communs ou différents de la conquête normande (de la Normandie d'abord, de l'Angleterre ensuite) et hongroise (du bassin des Carpathes), ainsi que de la construction identitaire qui s'ensuivit. Cette comparaison - qui peut paraître incongrue et qui est pour cette raison si rare chez les médiévistes prudents - naquit de l'unité chronologique de la conquête viking de la Normandie et de la conquête de la Pannonie par les Hongrois. Le biais comparatiste nous a permis de contrecarrer la "tentation des origines" dénoncée en son temps par Marc Bloch qui continue de hanter les historiens lorsqu'ils parlent de l'identité - et de déplacer les questions. L'identité prend certes pour référence, parfois pour dénominateur commun, les origines, mais ne se construit jamais à partir de ce qui constitue sa mémoire, ses racines. L'identité d'un peuple conquérant se nourrit de la rencontre avec les peuples sur place ainsi qu'avec les nouveaux voisins. Quels étaient alors les contenus essentiels qui définissent l'identité d'un peuple dont le mode de vie change : quelque chose " d'importé " ou au contraire, quelque chose qui se construit sur place, avec des éléments nouveaux, à travers un processus d'acculturation réciproque ? Quels sont les éléments qui sont gardés ou perdus, réciproquement, par le peuple conquérant et les peuples conquis ? Dans quelle mesure l'usage d'une langue véhicule l'identité, et comment se fait l'acculturation linguistique des conquérants et des conquis ? Pour ce faire, les spécialistes, français des Normands, et hongrois de leurs ancêtres, se sont interrogés sur les traces de la conquête, telles qu'elles sont reflétées dans l'historiographie, l'archéologie et la langue, véhicule de toute communication.