Conflits de mémoire
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- Nombre de pages361
- PrésentationBroché
- Poids0.61 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
- ISBN2-84586-534-1
- EAN9782845865341
- Date de parution01/09/2004
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
- CompilateurVéronique Bonnet
Résumé
Conflits de mémoire ? En quoi la mémoire se prête-t-elle aux conflits ? Comment ces conflits interfèrent-ils dans le mode de restitution de mémoires tragiques, enjeu contemporain des sciences humaines et sociales ? Voici quelques-unes des questions auxquelles se consacre ce livre qui poursuit cette quête mémorielle pour la période de la Seconde Guerre mondiale et dans les espaces-temps éclatés du réel colonial et postcolonial. Figures emblématiques de cette quête, les " êtres minoritaires ", qui accèdent à la parole, bouleversent de ce fait le discours académique. Ainsi, la littérature, prise dans une spirale de violence, perd son caractère banalement illustratif : au cœur de cette écriture de la guerre et de l'extermination, des sujets, longtemps situés à la marge des représentations institutionnelles, deviennent eux-mêmes sujets de l'histoire. L'irruption du dire minoritaire permet d'envisager l'écriture comme l'une des possibles configurations de la reconstruction mémorielle. Néanmoins, le présent ouvrage n'élude pas la délicate question du mode de transmission de cette mémoire cassée : travail de mémoire et nécessité de savoir demeurent le point nodal de la réflexion qui unit les présentes contributions.
Conflits de mémoire ? En quoi la mémoire se prête-t-elle aux conflits ? Comment ces conflits interfèrent-ils dans le mode de restitution de mémoires tragiques, enjeu contemporain des sciences humaines et sociales ? Voici quelques-unes des questions auxquelles se consacre ce livre qui poursuit cette quête mémorielle pour la période de la Seconde Guerre mondiale et dans les espaces-temps éclatés du réel colonial et postcolonial. Figures emblématiques de cette quête, les " êtres minoritaires ", qui accèdent à la parole, bouleversent de ce fait le discours académique. Ainsi, la littérature, prise dans une spirale de violence, perd son caractère banalement illustratif : au cœur de cette écriture de la guerre et de l'extermination, des sujets, longtemps situés à la marge des représentations institutionnelles, deviennent eux-mêmes sujets de l'histoire. L'irruption du dire minoritaire permet d'envisager l'écriture comme l'une des possibles configurations de la reconstruction mémorielle. Néanmoins, le présent ouvrage n'élude pas la délicate question du mode de transmission de cette mémoire cassée : travail de mémoire et nécessité de savoir demeurent le point nodal de la réflexion qui unit les présentes contributions.