Comores "La Constitution, mon bon plaisir"

Par : Abdelaziz Riziki Mohamed
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  • Nombre de pages508
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.867 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 0,3 cm
  • ISBN978-2-343-18843-0
  • EAN9782343188430
  • Date de parution27/12/2019
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

"La Constitution des ailes de poulets", "la non-Constitution de la main coupée et de la mort", "la Constitution n'est pas le Coran"... ainsi qualifie-t-on volontiers la Constitution aux Comores. Dans les démocraties, la Constitution, qu'elle soit écrite ou coutumière, est la norme suprême de l'Etat et un label de normalité étatique et juridique. Aux Comores, les petits épiciers aigris en ont décidé autrement, et en font un simple instrument de plaisir personnel.
Le dirigeant du jour octroie sa Constitution dans la violence et la mort, dans un seul et unique but : se faire plaisir. Il s'attribue toutes les prérogatives de l'Etat, et s'érige en monarque d'essence divine et de mission divine. Il se persuade qu'il est le vicaire de Dieu sur Terre. Cette dérive rejette le primat du Droit et de la Constitution. Elle débouche sur la personnalisation et l'appropriation de l'Etat en vue de la présidence à mort et de la concentration de tous les pouvoirs étatiques entre les mains du satrape du moment, forcément médiocre et nullissime.
Le Droit est aboli. L'architecture juridique et institutionnelle est détruite. La Constitution devient une chose personnelle. Elle est rédigée et adoptée loin du peuple et sans lui. Les référendums constitutionnels, quand on daigne en organiser, ne remplissent aucune des conditions de la liberté du suffrage universel. Un jour de référendum constitutionnel aux Comores devient un jour de mort violente et de deuil national.
La Constitution n'organise pas l'Etat et ses relations avec le peuple ; elle est un simple gadget de jouissance personnelle, et un instrument d'oppression et de répression du peuple. Sur la base de ces enseignements, ce livre, très documenté, dresse le bilan de 44 ans de vie constitutionnelle aux Comores, de 1975 à 2019. Ce bilan est désastreux.
"La Constitution des ailes de poulets", "la non-Constitution de la main coupée et de la mort", "la Constitution n'est pas le Coran"... ainsi qualifie-t-on volontiers la Constitution aux Comores. Dans les démocraties, la Constitution, qu'elle soit écrite ou coutumière, est la norme suprême de l'Etat et un label de normalité étatique et juridique. Aux Comores, les petits épiciers aigris en ont décidé autrement, et en font un simple instrument de plaisir personnel.
Le dirigeant du jour octroie sa Constitution dans la violence et la mort, dans un seul et unique but : se faire plaisir. Il s'attribue toutes les prérogatives de l'Etat, et s'érige en monarque d'essence divine et de mission divine. Il se persuade qu'il est le vicaire de Dieu sur Terre. Cette dérive rejette le primat du Droit et de la Constitution. Elle débouche sur la personnalisation et l'appropriation de l'Etat en vue de la présidence à mort et de la concentration de tous les pouvoirs étatiques entre les mains du satrape du moment, forcément médiocre et nullissime.
Le Droit est aboli. L'architecture juridique et institutionnelle est détruite. La Constitution devient une chose personnelle. Elle est rédigée et adoptée loin du peuple et sans lui. Les référendums constitutionnels, quand on daigne en organiser, ne remplissent aucune des conditions de la liberté du suffrage universel. Un jour de référendum constitutionnel aux Comores devient un jour de mort violente et de deuil national.
La Constitution n'organise pas l'Etat et ses relations avec le peuple ; elle est un simple gadget de jouissance personnelle, et un instrument d'oppression et de répression du peuple. Sur la base de ces enseignements, ce livre, très documenté, dresse le bilan de 44 ans de vie constitutionnelle aux Comores, de 1975 à 2019. Ce bilan est désastreux.
La diplomatie en terre d'Islam
Abdelaziz Riziki Mohamed
E-book
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